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NBA : Rondae Hollis-Jefferson prêt à reconquérir la ligue avec détermination et envie

NBA : Rondae Hollis-Jefferson prêt à reconquérir la ligue avec détermination et envie

Rondae Hollis-Jefferson veut rejouer en NBA : entre lucidité et appel du cœur

Il y a des regards qui en disent long. Ceux qu’on lance vers le passé avec un mélange de fierté et de regret. Et ceux tournés vers l’avenir, remplis d’envie, d’énergie, d’espoir. Rondae Hollis-Jefferson est entre les deux. À 30 ans, l’ancien ailier des Nets, vu comme un chien de garde défensif dans ses belles années, n’a pas raccroché. Loin de là. Il a juste pris un détour. Et aujourd’hui, il est prêt à reprendre la route vers la NBA, avec plus de maturité, moins de bruit, mais la même rage au ventre.

Un message clair : “Je suis prêt”

Pas besoin d’un agent ou d’un communiqué officiel. Hollis-Jefferson a choisi une méthode bien plus directe : une publication simple, brute, presque désarmante d’honnêteté. Une sorte de lettre ouverte aux franchises NBA. Le message ? « Je suis un SUV robuste, prêt pour la route. » Comprendre : je suis toujours là, solide, fiable, endurant. Pas flashy, mais utile. Et surtout : indispensable dans un vestiaire.

Il ne promet pas 20 points par soir. Il promet du travail, de l’intensité, de la sueur. Il promet d’être ce gars que les coachs adorent : discipliné, vocal, dur au mal. Et quand on connaît son passé, difficile de douter de sa sincérité.

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Regarder en arrière pour mieux avancer

Sept saisons NBA, de Brooklyn à Portland, en passant par Toronto. Des matchs accrochés, des séries de playoffs, des missions défensives ingrates contre des monstres comme Giannis ou LeBron. Puis le silence. Et l’exil.

Mais Hollis-Jefferson n’a jamais lâché le ballon. Il a poursuivi l’aventure à l’étranger, notamment à Porto Rico, en Corée du Sud, aux Philippines. Loin des projecteurs, certes, mais toujours avec le même feu intérieur. Et au fil des kilomètres parcourus, une conviction s’est installée : il n’a pas dit son dernier mot.

Des retours qui inspirent

Dans l’ombre, il a vu d’autres tenter le come-back. Certains y sont parvenus. D’autres pas. Mais tous ont rappelé une chose : la NBA n’oublie pas le talent, surtout quand il est combiné à l’humilité et à la sueur. Il n’en parle pas ouvertement, mais Rondae regarde ces trajectoires avec attention. Et au fond, il sait qu’il peut s’en inspirer. Parce qu’il coche les cases. Parce qu’il n’a jamais cessé d’y croire.

Le vestiaire, ce sanctuaire

Parler de jeu, c’est bien. Parler de ce qu’il se passe autour, c’est encore mieux. Hollis-Jefferson insiste souvent sur un point que beaucoup négligent : l’importance du vestiaire. Pour lui, c’est plus qu’un lieu de passage. C’est un espace sacré. Un endroit où les connexions humaines font la différence sur le terrain. Il le compare à un salon de coiffure. Oui, un salon de coiffure. Là où tout se dit, où les vraies conversations naissent, où la chimie s’installe.

Et c’est peut-être là, dans cette sensibilité, qu’on mesure le mieux ce qu’il peut encore apporter à une équipe NBA. Un ciment. Un lien. Un moteur discret mais essentiel.

Une deuxième vie à écrire

Alors quoi maintenant ? Il attend. Il s’entraîne. Il reste prêt. Pas en espérant un miracle, mais en construisant chaque jour la version la plus affûtée de lui-même. Il n’a plus 22 ans. Il ne saute plus au plafond. Mais il pense mieux le jeu. Il comprend les rôles, les attentes, les ajustements. Et il sait que dans une ligue qui évolue vite, les profils capables de s’adapter sont précieux.

Rondae Hollis-Jefferson ne cherche pas un spot sur une affiche. Il cherche un rôle. Une fonction. Un défi. Et dans une NBA où les blessures, les absences, les besoins défensifs deviennent vite cruciaux, son profil pourrait séduire. Il ne veut pas qu’on lui fasse une fleur. Il veut qu’on le regarde dans les yeux, et qu’on lui dise : “T’as encore ta place.”

Crédit photo : Getty Images

Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


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