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NBA : Shai Gilgeous-Alexander et Simone Biles raflent les plus grands honneurs aux ESPYS Awards

NBA : Shai Gilgeous-Alexander et Simone Biles raflent les plus grands honneurs aux ESPYS Awards

Shai Gilgeous-Alexander et Simone Biles illuminent les ESPYS 2025

Mercredi soir, dans le velours rouge du Dolby Theatre à Los Angeles, le gratin du sport mondial a foulé le tapis comme on entre dans une arène. Flashs crépitants, sourires impeccables, mais surtout, une énergie bien particulière dans l’air. Celle des grands rendez-vous, des soirées où l’on ne vient pas juste pour briller. On vient pour marquer.

Et cette édition 2025 des ESPY Awards restera comme celle de Shai Gilgeous-Alexander et Simone Biles. Deux trajectoires que tout oppose, deux disciplines qui ne se croisent jamais… sauf quand l’excellence les pousse à occuper la même scène.

Lui, MVP à tous les étages, a pris la NBA à la gorge avec une grâce féroce. Elle, de retour des abysses, a dansé sur les podiums olympiques comme si rien ne s’était passé. Deux chefs-d’œuvre humains, version 2025.

Shai Gilgeous-Alexander : l’élégance d’un tueur silencieux

Costume noir sur noir. Lunettes fumées. Une démarche lente, posée. SGA n’a pas volé son surnom de “shogun du clutch”. Quand son nom a été prononcé pour “Meilleur athlète masculin”, la salle s’est levée avant même qu’il atteigne le micro.

Il a souri, brièvement. Puis il a parlé. Calme. Mesuré. Touchant.

“Je ne suis pas arrivé ici seul. Derrière chaque match, chaque tir, chaque entraînement à 6h du matin… il y a les miens.”

Pas de fanfaronnade. Pas de punchline taillée pour TikTok. Juste la vérité d’un joueur qui, à 26 ans, a arraché le titre NBA, le MVP des Finales, le MVP de la saison et le titre de meilleur scoreur. Rien que ça. Et tout ça, en traçant sa route dans le silence. À l’image du Thunder, cette meute disciplinée, formée pour faire mal sans crier gare.

Quand OKC a sorti les Nuggets puis les Clippers, certains parlaient encore de “coup de chaud”. Quand ils ont roulé sur Boston en Finales, plus personne ne riait.

Shai, lui, n’a jamais levé la voix. Mais aujourd’hui, toute la NBA écoute.

Simone Biles : l’art du comeback en or massif

Si Shai a conquis la ligue, Simone Biles, elle, a reconquis le monde.

Trois ans après son retrait historique à Tokyo, la reine est revenue. Pas pour prouver quoi que ce soit. Juste pour fermer le cercle, écrire la fin comme elle le voulait. Et à Paris, elle a mis tout le monde d’accord : trois médailles d’or, une d’argent, et une sérénité retrouvée.

Elle a reçu le prix de la “Meilleure performance de championnat”. Devant des géants. Devant des hommes. Et la salle, encore, a vibré.

“Je ne pensais pas être ici ce soir. Encore moins sur cette scène. Encore moins avec ce trophée.”

Sourire modeste, émotion sincère. À côté d’elle, Jonathan Owens, son mari, fixait l’instant comme si le temps venait de s’arrêter. Et il avait raison. Ce moment-là, c’était plus qu’un prix. C’était la validation d’une résilience, le triomphe d’une femme contre ses propres tempêtes.

Simone Biles n’est plus seulement la GOAT de la gym. Elle est devenue un symbole de santé mentale, de courage, de retour à soi. Et cette victoire-là n’a pas de médaille.

Suni Lee : le comeback que personne n’avait vu venir

C’est probablement le moment le plus poignant de la soirée. Suni Lee, récompensée pour le “Meilleur comeback”. Elle est montée sur scène, les larmes à fleur de peau, accompagnée de l’un de ses médecins. Une image rare, forte, brutale de vérité.

La gymnaste a combattu deux maladies rénales rares, passé des mois loin des tapis, plongée dans l’inconnu. Et elle est revenue. Pas pour faire de la figuration. Mais pour reprendre sa place, avec une dignité bouleversante.

Aucun artifice. Juste une jeune femme, un micro, et une salle debout.

“J’ai appris que guérir, c’est parfois plus dur que gagner.”

Suni n’a pas seulement battu la maladie. Elle a reconquis son corps, son mental, sa lumière. Et c’est pour ça que ce trophée-là, entre ses mains, pesait bien plus que de l’or.

Oscar Robertson : quand la légende parle, on écoute

À 86 ans, Oscar Robertson continue de faire trembler les murs. Lauréat du prestigieux Arthur Ashe Courage Award, l’ancienne star des Bucks a été honorée pour son rôle historique dans la libération des joueurs NBA.

Dans les années 70, il a mené une bataille juridique monumentale contre la ligue. À l’époque, c’était David contre Goliath. Mais David avait du cran.

“J’étais prêt à perdre ma carrière pour que les suivants puissent gagner la leur.”

Remis par Russell Westbrook, son héritier en triple-doubles et en caractère, le prix résonnait comme un pont entre générations. Un hommage à ceux qui ont osé avant que ce soit accepté.

Et dans cette salle remplie de stars millionnaires, l’ovation n’avait rien de feint. C’était le respect brut d’une armée qui connaît son pionnier.

Une nuit où les histoires ont pris le dessus

Il y a des cérémonies qui alignent des stats, comme on coche une feuille Excel. Et puis il y a les ESPY 2025, où chaque trophée était le point final d’un chapitre humain.

Shai Gilgeous-Alexander, l’ascension sans raccourci.
Simone Biles, le retour sans concession.
Suni Lee, le combat silencieux.
Oscar Robertson, la voix d’un monde qu’on n’enseigne plus assez.

Crédit photo : Joshua Gateley | Getty Images

Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


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