Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…
Retrouvez nos conseils sur www.joueurs-info-service.fr 09-74-75-13-13 (appel non surtaxé)
Eurobasket 2025 : Les Bleus s'offrent la Grande-Bretagne (74-67) en amical et affûtent leur ambition

NBA : Steve Kerr encense l’élégance et le charisme de Kevon Looney

Partager

Kevon Looney tourne la page : cap sur la Nouvelle-Orléans après une décennie dorée à Golden State

Une ère se referme à San Francisco. Après neuf saisons, trois titres de champion, et une grande loyauté, Kevon Looney fait ses bagages. À 29 ans, le pivot emblématique s’engage avec les New Orleans Pelicans pour deux ans, prêt à écrire un nouveau chapitre de sa carrière.

Une séparation difficile mais assumée

Ce n’est pas un départ anodin. Looney était plus qu’un joueur dans la baie : il était une figure de stabilité, un joueur de l’ombre devenu essentiel dans les campagnes victorieuses de Golden State. Mais après une saison décevante — autant sur le plan collectif que personnel —, Looney a estimé qu’il était temps de partir.

« Il a toujours fait passer l’équipe avant lui », a souligné Steve Kerr, visiblement ému. « C’est un professionnel exemplaire, un coéquipier fidèle. Son départ laisse un vide énorme. »

Le ciment discret du vestiaire

Plus qu’un rebondeur ou un défenseur polyvalent, Looney était le cœur discret du vestiaire. Il n’a jamais été la tête d’affiche, mais toujours le premier à faire le sale boulot, à poser les écrans, à stabiliser les lignes.

Il était aussi un mentor pour la jeunesse, un grand frère pour Jonathan Kuminga, Moses Moody, et les rookies de passage. Son calme, sa rigueur, son humilité ont laissé une empreinte indélébile dans une équipe marquée par les egos et la gloire.

Nouveau départ à La Nouvelle-Orléans

Du côté des Pelicans, on se frotte les mains. En recrutant Looney, la franchise mise sur l’expérience, le leadership et la fiabilité. Dans un effectif encore jeune et en quête d’identité autour de Zion Williamson et Brandon Ingram, l’arrivée du vétéran tombe à point nommé.

Looney ne débarque pas comme une superstar, mais comme une fondation sur laquelle construire, sur et en dehors du terrain. À 29 ans, il a encore des années solides devant lui, et un rôle à jouer dans l’ambition retrouvée de la Nouvelle-Orléans.

Et maintenant, Golden State ?

Ce départ ouvre aussi un nouveau chantier pour les Warriors. Avec une raquette déjà instable, et un Jonathan Kuminga dont le rôle reste flou, la recherche d’un intérieur devient prioritaire. La franchise est à un tournant : reconstruire sans tout détruire, rafraîchir sans trahir l’ADN.

La mission est claire, mais loin d’être simple.

Une trace indélébile

En NBA, rares sont les joueurs qui restent une décennie dans la même équipe. Rares aussi ceux qui partent avec le respect unanime du vestiaire, du staff et des fans. Kevon Looney est de ceux-là.

Il ne fera peut-être jamais la une des highlights, mais il a été un pilier silencieux de la dynastie Warriors. Son nom restera attaché à cette ère de domination, de cohésion, et de basketball intelligent.

—– —–/—– —– —–

Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


Partager

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *