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NBA : Thomas Bryant en négociations avec le Panathinaikos !

NBA : Thomas Bryant en négociations avec le Panathinaikos !

Thomas Bryant : direction Athènes, pour rallumer la flamme

À 27 ans, Thomas Bryant quitte les parquets clinquants de la NBA pour les tribunes brûlantes de l’OAKA. Le pivot américain s’apprête à rejoindre le Panathinaikos, bastion du basket européen, et ce n’est pas juste un changement d’adresse. C’est une vraie quête de sens. Une remise à zéro. Peut-être bien, aussi, le meilleur move de sa carrière.

L’info, signée Kevin Martorano de Sportando, est tombée comme un alley-oop surprise : Bryant va traverser l’Atlantique. Pour lui, le timing est parfait. Pour le Pana, c’est une belle pioche. Pour le basket européen ? C’est un coup de projecteur de plus. Et pour Bryant, c’est l’heure de se (re)faire un nom, autrement qu’en cirant le banc NBA.

NBA : entre espoirs déçus et rôle de figurant

Revenir sur le parcours de Thomas Bryant, c’est comme lire un script plein de promesses… qui ne se sont jamais vraiment concrétisées. Drafté en 2017, passé par les Lakers puis les Wizards, le garçon a toujours eu du talent dans les mains. Du feu dans les jambes. Et ce mélange rare de puissance brute et d’intelligence de jeu.

Mais entre une grosse blessure au genou en 2021 et une instabilité chronique dans les rotations, sa carrière n’a jamais vraiment décollé. La saison dernière ? Un stop à Miami, un transfert express à Indiana, et une ligne de stats qui n’impressionne personne : 11,9 minutes par match, 5,3 points, 3,9 rebonds. Solide, mais anecdotique.

Il a même vu les Pacers filer jusqu’aux Finales NBA sans jamais vraiment peser. Huit petites minutes par match en playoffs, 2,6 points de moyenne. Pas de quoi marquer les esprits. Mais pourtant, il y a un sous-texte à tout ça : Bryant n’a jamais eu la bonne fenêtre. Il n’a jamais été dans un système pensé pour lui. Et peut-être que ce système… il est à Athènes.

L’Europe, cette terre de résurrection

Bryant n’est pas le premier à faire le grand saut. De Brandon Jennings à Mike James, l’Europe a souvent été un refuge pour les talents mal exploités. Mais pour Thomas, ce n’est pas un exil. C’est un défi. Et le Panathinaikos, ce n’est pas n’importe quel club. C’est un monstre sacré. Un volcan. Une religion.

Là-bas, on ne joue pas à domicile, on entre dans une arène. Les fans hurlent, fument, chantent comme s’ils disputaient chaque possession. C’est l’endroit idéal pour un joueur qui a besoin de vibrer à nouveau.

Et puis, disons-le franchement : la raquette du Pana avait besoin de muscles, de mobilité, d’intensité. Ça tombe bien, Bryant coche les cases. Il peut rouler sur les switches, poser des écrans qui font trembler les murs, et courir en transition comme un ailier.

Une nouvelle identité à forger

Ce nouveau chapitre, c’est l’occasion pour Bryant de se réinventer. Fini les miettes, place aux responsabilités. Il ne sera pas une option de secours, il sera une pièce maîtresse. En EuroLeague, le spacing est différent, les lectures plus lentes, les duels plus physiques. Mais s’il s’adapte, il peut dominer.

L’Europe va lui apprendre la rigueur. La patience. Le collectif. Et en retour, il va apporter ce que peu de joueurs locaux possèdent : l’expérience NBA, le vécu des grands matchs, la connaissance des meilleurs big men du monde.

Le Panathinaikos ne mise pas sur une star en fin de carrière. Il mise sur un joueur qui a encore faim. Sur un mec qui veut prouver que son plafond est bien plus haut que ce qu’on a voulu croire.

À Athènes, tout est possible

Pour Thomas Bryant, cette arrivée en Grèce est tout sauf un baroud d’honneur. C’est une renaissance potentielle. Et peut-être le tremplin pour une deuxième partie de carrière brillante. En EuroLeague, il va pouvoir exister. Vraiment. Il va pouvoir crier, dominer, s’imposer. S’il s’y donne à fond, ce move pourrait faire plus de bruit qu’on ne l’imagine.

Le public du Panathinaikos, lui, ne demandera qu’à l’aimer. Mais attention : là-bas, on ne pardonne ni la mollesse, ni le manque de cœur. Il faudra se battre sur chaque écran, chaque rebond, chaque rotation. Parfait, non ? Parce que Bryant, justement, c’est ce qu’il attendait depuis trop longtemps : une vraie guerre à livrer.

 

Credit photo : Ken Blaze-Imagn Images

Auteur/autrice

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    Fondateur du Média basket Time_Out_fr sur les réseaux sociaux, j’écris également pour le site LeRoster depuis 2024 tout en participant à l’aventure PenseBet depuis 2025 afin de couvrir le plus possible l’actualité de ce sport.


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