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NBA : Towns et Shamet viennent à bout du Heat

NBA : Towns (39pts) et Shamet (36pts) écrasent le Heat

Un soir de NBA Cup au Madison Square Garden, ça peut vite tourner à la pièce de théâtre grand format. Et vendredi, les Knicks, portés par un Towns énorme, ont offert au public une représentation débridée, un de ces matchs où les compteurs s’affolent, où les rotations se transforment en laboratoire, et où un certain Landry Shamet a décidé qu’il était temps de réécrire son CV. Résultat final du show maison: 140 à 132 face au Heat, et un Garden qui a retrouvé sa voix.

Un duo incandescent pour faire oublier Brunson

Privés de Jalen Brunson, absent pour la première fois de la saison, les Knicks avaient besoin d’une étincelle. Karl-Anthony Towns s’est chargé d’allumer la première. Manière douce, élégante, presque insolente. 39 points, un récital offensif où les fadeaways côtoyaient les drives tout en contrôle, avec ce fluide naturel qu’il sort parfois quand il se sent invincible.

Mais la vraie histoire, celle qui fait lever les sourcils et se frotter les yeux, c’est venue du banc. Landry Shamet, 36 points, carrière réécrite en une soirée. Un festival en catch and shoot, en sorties d’écran, en confiance totale. On aurait dit un micro-ondes qui refusait obstinément de refroidir. Son 3 points pour porter l’écart à 125-110 a été le coup de massue final, celui qui étouffe les derniers soupirs d’un Heat accrocheur mais dépassé.

Josh Hart, moteur caché et cœur visible

Dans ce genre de soirée, il y a toujours un joueur qui fait tourner la machine dans l’ombre. Josh Hart a choisi de le faire en pleine lumière, avec un triple-double brillant de propreté. 12 points, 12 rebonds, 10 passes, et une activité de tous les instants. Hart, c’est ce type qui change les matchs sans demander la lumière, mais qui finit par l’attirer malgré lui. Il a apporté une intensité supérieur notamment avec un shoot après une feibte sur Ware où il n’a pas mâcher ses mots après.

Mikal Bridges a ajouté ses 15 points façon métronome, Clarkson a pris feu sur des séquences bien senties, et les Knicks ont déroulé le genre de partition offensive qui fait passer les problèmes d’effectif au second plan. Sauf un: OG Anunoby, touché aux ischios dès le début du match, a rapidement disparu vers les vestiaires. Mauvais signe, mauvaise nouvelle, mais une doudoune que New York a masquée le temps d’une soirée.

Miami a soufflé fort, mais pas assez

En face, Norman Powell a tout tenté. 38 points et une agressivité constante, le genre de performance qui mérite mieux qu’une défaite. Jaime Jaquez Jr. a posé ses 23 unités, Wiggins et Ware ont fait leur job, mais le Heat a manqué de constance défensive. Trop de trous d’air. Trop de shooters laissés en liberté. Trop de possessions où Towns et Shamet ont eu carte blanche.

Miami avait pourtant lancé le match à toute vitesse, menant 7-0, puis 35-32 après un premier quart agité. Mais une fois que Towns a planté deux bombes consécutives dans le deuxième quart, quelque chose s’est retourné. Le Heat a bien tenté une remontée jusqu’à 104-102, mais New York a serré le jeu, planté juste ce qu’il fallait, et imposé un rythme que Miami n’a jamais réussi à freiner.

Un match de NBA Cup qui compte vraiment

Ce Knicks Heat sentait la poudre, les enjeux, la revanche à peine voilée à trois jours d’un nouveau duel à Miami. Et ce match-là, New York l’a gagné sur l’énergie, sur des performances XXL, sur cette capacité à transformer les imprévus en opportunités.

Shamet a explosé son plafond. Towns a dominé. Hart a orchestré. Et au bout du compte, les Knicks s’offrent une victoire référence dans cette NBA Cup qui, mine de rien, commence à dessiner des contours sérieux.

Crédit : Photo par ELSA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP

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    Étudiant en journalisme à l’ISFJ, j’ai toujours été attiré par le sport et la NBA. Pratiquant également le basketball en club, j’ai décidé de transmettre ma passion par le biais d’articles et de contenus journalistiques.


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