Trois frères, une ville, un trône : les Antetokounmpo réunis à Milwaukee
C’est officiel, d’après Shams Charania, les Milwaukee Bucks ont signé Alex Antetokounmpo sur un contrat two-way, rejoignant ainsi ses grands frères Giannis et Thanasis. Trois frères, trois fauves, un même maillot. Une première dans l’histoire de la ligue.
Mais derrière la belle photo de famille, se cache aussi un message limpide : Milwaukee veut garder son Roi heureux.
The Milwaukee Bucks are signing Alex Antetokounmpo to a two-way NBA deal, joining older brothers Giannis and Thanasis, Octagon’s Alex Saratsis tells ESPN. This marks the first time in NBA history that three brothers are on active roster contracts with the same team. pic.twitter.com/X7JdTURinQ
— Shams Charania (@ShamsCharania) October 13, 2025
Une dynastie de fratrie, pas juste une histoire de sang
Giannis Antetokounmpo, c’est la superstar, le MVP, le visage d’une franchise et d’une ville. Thanasis, c’est le grand frère fidèle, l’énergie contagieuse du banc, le glue guy émotionnel. Et maintenant Alex, 23 ans, dernier de la lignée, qui débarque avec une valise pleine d’envie et un badge symbolique : celui de prolonger le rêve familial dans le Wisconsin.
Cette signature n’a rien d’un hasard. Dans le business NBA, tout geste compte, surtout quand il s’agit de montrer de l’amour à son franchise player. Giannis, c’est le cœur battant des Bucks, et Milwaukee le sait. Depuis deux ans, les rumeurs de mécontentement du Greek Freak flottent dans l’air, entre frustrations sportives et doutes sur la direction du projet. Alors le front office a choisi une stratégie simple : soigner la relation humaine.
Et rien ne dit « on est ensemble » mieux que de réunir trois frères sous le même toit.
Giannis, le soleil autour duquel tout gravite
On pourrait parler de moves, de cap space ou de rotation, mais soyons honnêtes : rien de tout ça ne pèse face à Giannis. Sans lui, Milwaukee n’est plus qu’une franchise moyenne, un souvenir de gloire en 2021. Avec lui, tout reste possible.
Signer Alex, c’est un geste symbolique, oui, mais c’est aussi une caresse dans le sens du Freak. C’est montrer qu’on comprend ce qui le motive, ce qui le lie à cette ville, à cette équipe. On ne garde pas un joueur comme Giannis avec un simple plan de jeu. On le garde avec de la loyauté, du respect et des preuves de considération.
Les Bucks ont déjà tout tenté : l’arrivée de Lillard, la prolongation de Khris Middleton, le retour de Doc Rivers. Mais ce move-là, même s’il semble mineur sur le papier, touche une corde bien plus personnelle.
Alex, la pièce émotionnelle d’un puzzle collectif
Ne nous emballons pas : Alex Antetokounmpo n’est pas une superstar cachée. Il a fait ses classes entre la G League et des passages discrets en Europe. Mais il porte le nom, le sang et surtout l’esprit de compétition de la famille.
Ce contrat two-way, c’est autant une opportunité pour lui qu’une déclaration d’amour de la franchise envers Giannis. Alex ne jouera probablement pas 20 minutes par soir, mais il apportera un supplément d’âme. Un lien. Un sourire dans le vestiaire. Et parfois, c’est tout ce qu’il faut pour garder une équipe soudée.
Le pari du cœur dans une NBA de chiffres
Dans une ligue obsédée par les analytics, les Bucks viennent de rappeler que tout ne se mesure pas en statistiques. Que la fidélité, la symbolique et l’émotion ont encore leur place dans un vestiaire NBA.
Milwaukee n’a pas juste signé Alex Antetokounmpo. Milwaukee a signé un message : « Giannis, cette équipe, c’est ta maison. Et ta famille, c’est la nôtre. »
Et si, au fond, c’était ça, la vraie définition du supermax ?
Laisser un commentaire