NBA : Une 1ère semaine de  » training camp » pour Lebron

LeBron avance vers sa vingt-deuxième saison comme on entrerait dans une pièce déjà conquise. Tranquille, sûr de lui, mais jamais rassasié. Dimanche soir, dans une Crypto.com Arena qui n’attendait qu’une étincelle pour s’embraser, il a encore livré une de ces partitions qui n’ont rien d’explosif sur le papier, mais qui racontent tout le reste. Dix-sept points, du contrôle, des tempos maîtrisés, une influence qui déborde des cases de la box score. Bref, du LeBron pur jus pour refermer une semaine inaugurale où le King a montré qu’il ne fallait pas encore le ranger dans la catégorie des grands anciens à ménager.

“This week was kinda like my training camp for me to be honest… I didn’t get an opportunity to practice with the guys at all throughout camp… I’m still working my way back”

– LeBron 👀

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— LakeShowYo (@LakeShowYo) November 24, 2025

LeBron joue à son propre rythme, et tout le monde s’aligne

On a beau répéter chaque année qu’il vieillit, les faits racontent une autre histoire. LeBron ne court plus comme il courait à 25 ans, c’est vrai. Mais il avance mieux. Il choisit ses accélérations, découpe les défenses avec une patience de chirurgien, impose un tempo qui lui appartient, presque un style musical à lui seul. Face au Jazz, chaque prise de balle respirait l’expérience, cette science du moment juste qui transforme un simple drive en action décisive.

Il n’a plus besoin de monter à 35 points pour prouver quoi que ce soit. Il a dépassé ce stade depuis longtemps. Aujourd’hui, LeBron mesure, dose, influence. Et il gagne.

Des Lakers qui cherchent encore leur visage, mais qui ont retrouvé leur boussole

L’an dernier, Los Angeles avait l’air d’un puzzle sans la photo sur la boîte. Cette saison, l’assemblage reste en chantier, mais la pièce maîtresse est toujours là, impeccable, posée au centre. LeBron ne crie pas, ne s’agite pas, n’embrase pas l’actualité à chaque match. Il stabilise. Et ça change tout.

Autour de lui, les jeunes rôles montent en puissance, Anthony Davis fait du Anthony Davis quand il est en bonne santé, et le collectif, encore fragile, commence à se dessiner. LeBron donne la direction, le reste de l’équipe essaie de suivre. C’est déjà un bon début.

Son impact dépasse largement les colonnes de stats

Il y a les chiffres, bien sûr. Mais ce qui frappe, c’est tout ce qu’ils ne montrent pas. Les regards de ses coéquipiers vers lui quand l’attaque se grippe. La façon dont une transition se structure automatiquement dès qu’il touche le ballon. La confiance qu’il instille, cette sensation que tant qu’il est là, tout reste possible.

LeBron n’est pas qu’un joueur. C’est un système de sécurité intégré. Un GPS. Une assurance tous risques. Et ça, aucune fiche de match ne peut vraiment le mesurer.

Une semaine qui sonne comme un avertissement pour le reste de la ligue

Les Lakers n’ont pas roulé sur la NBA pour ouvrir la saison, mais la victoire contre Utah en dit long. Ils savent gagner en jouant moyen. Ils savent survivre quand le collectif tourne encore sur trois cylindres. Et surtout, leur leader joue juste, joue bien, joue vrai.

Les adversaires ne peuvent pas l’ignorer. LeBron n’est pas en train de boucler une tournée d’adieu. Il est en train de poser les bases d’une saison où il compte encore peser, encore surprendre, encore dominer par séquences. Peut-être pas chaque soir, mais assez souvent pour faire une différence massive.

La légende continue de s’écrire, page par page

À ce stade, il n’a plus rien à prouver. Mais il continue de montrer. Et c’est peut-être ça, le plus impressionnant. À 38 ans, alors que d’autres se contenteraient de leur héritage, LeBron agrandit le sien. Une semaine suffit à le rappeler: il sera un facteur central de cette saison NBA. Pas un vestige. Pas une icône passive. Une force active, capable de guider une franchise encore en quête de certitudes.