Rick Carlisle passe la main, J.B. Bickerstaff prend le relais
Il y a des annonces qui se font sans bruit, mais qui comptent énormément dans les coulisses de la NBA. Celle-ci en fait partie. Après vingt ans à la tête de la National Basketball Coaches Association, Rick Carlisle a décidé de tirer sa révérence. Fin décembre, l’un des visages les plus respectés des bancs passera le flambeau. Et pour lui succéder, les coaches ont choisi un nom qui ne doit rien au hasard : J.B. Bickerstaff.
Vingt ans à défendre les coaches
Carlisle ne quitte pas n’importe quel poste. À la tête de la NBCA depuis deux décennies, l’actuel coach des Pacers a été bien plus qu’un président symbolique. Il a porté la voix des entraîneurs, négocié, protégé, structuré. Un rôle de l’ombre, mais central dans l’équilibre de la ligue.
Lundi soir, à Boston, avant le match des Pacers, Carlisle a officialisé ce que beaucoup savaient déjà en interne. Cette saison serait la dernière. Vingt ans, ça suffit pour savoir quand s’arrêter.
Bickerstaff, un choix validé par le terrain
À 46 ans, J.B. Bickerstaff n’est pas un pari. C’est une évidence. Vice-président de la NBCA, respecté dans tous les vestiaires, il incarne cette nouvelle génération de coaches qui ont appris à naviguer entre gestion humaine et exigences modernes du jeu.
Son parcours parle pour lui. À Cleveland, il a transformé une équipe promise à la loterie en formation de playoffs. À Detroit, en dix-huit mois, il a posé des bases solides dans un contexte loin d’être simple. Des résultats, oui. Mais surtout une crédibilité bâtie sur la durée.

Un passage de témoin assumé
Carlisle n’a jamais caché son admiration pour Bickerstaff. Plus qu’un successeur, il parle d’un ami de confiance. Un leader. Un passionné du métier. Le genre de coach qui comprend ce que représente la NBCA, parce qu’il vit les mêmes réalités que ceux qu’il va représenter.
Ce n’est pas une transition forcée. C’est un passage de relais réfléchi, préparé, assumé.
Une histoire de famille et de transmission
Impossible d’évoquer J.B. Bickerstaff sans parler de son père, Bernie. Figure respectée de la NBA, coach pendant des décennies, aujourd’hui consultant à Detroit. Carlisle l’a rappelé, lui et la NBCA travaillent pour que Bernie Bickerstaff soit enfin reconnu au Hall of Fame comme contributeur.
Une boucle qui se referme presque. Un père qui a donné au jeu. Un fils qui continue, autrement, mais avec la même passion.
La fin d’une ère, le début d’une autre
Rick Carlisle s’en va comme il a dirigé la NBCA : avec élégance, sans chercher la lumière. J.B. Bickerstaff arrive avec l’énergie, l’expérience et le respect de ses pairs.
Dans une ligue en perpétuelle mutation, ce genre de continuité compte. Beaucoup. Et si les projecteurs resteront braqués sur les parquets, c’est bien dans les coulisses que ce passage de flambeau pourrait avoir un impact durable sur la NBA.


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