Habituez-vous à entendre le nom de Zaccharie Risacher. Hier soir, le numéro 1 de la draft 2024 a annoncé la couleur de sa saison sophomore, celle d’un joueur prêt à passer un cap.
24 points, 10 sur 18 au tir, 8 rebonds, 3 passes, 2 interceptions, 1 contre, en 25 minutes. Des chiffres propres, oui. Mais surtout, une impression : celle d’un mec en contrôle total. Pas un feu de paille, pas un one shot. Juste un joueur de 19 ans qui comprend soudain que le jeu peut lui appartenir.
🇫🇷 Zaccharie Risacher est prêt pour sa seconde saison !
24 PTS
10/18 FG
2/4 3-PTS
8 REB
3 AST
2 STL
1 BLK
25 MINpic.twitter.com/fL4kQgx0jr— Basket-Infos (@Basket_Infos) October 17, 2025
Le déclic du franchise kid
L’année dernière, Risacher avait déjà fait lever quelques sourcils. Son tir était fluide, sa défense mature, son attitude exemplaire. Mais il manquait cette efficacité et ces petits détails qui transforme un jeune talent en vrai danger.
Cette saison, tout semble différent. Plus agressif, plus tranchant, plus sûr de lui. Il ne regarde plus ses coéquipiers chercher le bon spot : c’est lui qui le crée. Il prend le rebond, remonte le terrain, lit la défense, stoppe net, et sanctionne. Sur les réseaux, les highlights ont tourné en boucle : les step-backs, les coupes sans ballon, cette aisance presque insolente. On sent que le garçon a passé l’été à bosser sur son corps, sa lecture, son shoot et que l’expérience en EDF (équipe de France) l’a bien amené dans sa progression.
Un héritier, pas une copie
Parce qu’évidemment, les comparaisons fusent. Wemby, Doumbouya, Batum, Parker… le fil rouge français en NBA continue. Mais Zaccharie, lui, semble être un profil très différent qui se détache du typique joueur venu de France. Son jeu est propre, lisible, moderne. À mi-chemin entre la froideur clinique d’un Paul George et la sérénité d’un Mikal Bridges. Il n’a pas besoin de crier son talent : il le fait transpirer.
Ce qui marque dans son jeu, c’est sa confiance en lui, l’ailier n’hésite pas à dégainer que ce soit en transition, sur un catch and shoot ou une passe mal réceptionnée.
La suite ? Un parfum d’inévitable
Alors oui, ce n’est qu’un match, une soirée d’octobre de présaison. Mais il y a des performances qui sentent la bascule et là on sent que Zacch veut monter à quel point il à progresser.
Risacher semble avoir franchi ce cap où la promesse devient réalité. Le gamin timide de l’an dernier a laissé place à un joueur qui assume son statut. Et si son équipe suit le rythme, la saison pourrait bien se transformer en vitrine XXL pour son ascension.
Les scouts notent, les fans s’enflamment, et la France du basket sourit. Parce qu’après Wembanyama, voilà qu’un autre prodige tricolore s’apprête à secouer le monde.
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