- 1 La NFL regorge de quarterbacks talentueux. Mais chaque saison, un seul d’entre eux peut décrocher le Graal : le Super Bowl.
- 2 10. Dan Fouts : Le génie avant l’heure
- 3 9. Donovan McNabb : pas passé loin
- 4 8. Carson Palmer : Le gâchis de 2005
- 5 7. Steve McNair : À un yard de l’histoire
- 6 6. Warren Moon : L’élégance sans récompense
- 7 5. Fran Tarkenton : Trois chances, trois claques
- 8 4. Matt Ryan : 28-3 et l’éternité
- 9 3. Jim Kelly : Quatre Super Bowls, quatre cicatrices
- 10 2. Philip Rivers : Le maître sans final
- 11 1. Dan Marino : Le roi sans couronne
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La NFL
regorge de quarterbacks talentueux. Mais chaque saison, un seul d’entre eux peut décrocher le Graal : le Super Bowl. 
Josh Allen, Lamar Jackson, Joe Burrow… Ces jeunes stars en ont déjà fait l’amère expérience. Depuis leur arrivée dans la NFL, un nom revient sans cesse pour leur barrer la route : Patrick Mahomes. Avec déjà trois bagues en six ans, le quarterback des Chiefs règne en maître sur la décennie.
Mais Mahomes n’est pas le premier à verrouiller l’accès au sommet. Avant lui, d’autres quarterbacks ont empêché leurs rivaux d’écrire leur propre légende.
Josh Allen and Lamar Jackson claimed the last two NFL MVP honors, while Jalen Hurts earned Super Bowl MVP in February.
As we look ahead to the 2025 season, which QBs stand above the rest? Here are the top 10: pic.twitter.com/0xppf5NeAA
— FOX Sports (@FOXSports) July 1, 2025
Certaines franchises NFL ont réussi à faire chuter les Chiefs en playoffs, mais elles se comptent sur les doigts d’une main. La dernière en date ? Philadelphie, emmenée par un Jalen Hurts en mode patron lors d’un Super Bowl LIX parfaitement maîtrisé.
En attendant que la nouvelle vague de quarterbacks NFL parvienne, elle aussi, à inscrire son nom au palmarès, un autre récit mérite d’être raconté. Celui de ces légendes du poste, brillants, dominants, parfois même révolutionnaires, mais que le destin a privés du plus grand frisson : soulever le trophée Lombardi.
10. Dan Fouts : Le génie avant l’heure
Dans une ère où le jeu aérien n’était pas encore roi, Dan Fouts lançait déjà des bombes. Visionnaire, chirurgien du bras, il a transformé les Chargers en machine offensive, les propulsant deux fois en finale AFC. Mais là encore, le scénario déraille : défaite contre les Raiders en 1980, puis contre les Bengals dans le mythique “Freezer Bowl” de 1981. Il devient le premier à dépasser 4 000 yards à la passe deux saisons de suite. En 1982, il rafle le titre de joueur offensif de l’année avec 2 883 yards… en seulement neuf matchs. Six Pro Bowls, un style avant-gardiste, et une intronisation méritée au Hall of Fame. Mais pas de bague.

9. Donovan McNabb : pas passé loin
Pendant quatre années de suite, entre 2001 et 2004, Donovan McNabb a porté Philadelphie sur ses épaules jusqu’au seuil du rêve. Quatre finales de conférence NFC. Trois défaites. Une victoire, enfin, à la quatrième tentative. Mais quand l’occasion ultime s’est présentée, face aux Patriots de Tom Brady lors du Super Bowl XXXIX, la marche est restée trop haute. Défaite 24-21, le goût amer de l’inachevé. McNabb reviendra encore en finale de conférence, en 2008, mais s’inclinera à nouveau. Six sélections au Pro Bowl, huit qualifications en playoffs NFL… Pourtant, malgré un palmarès solide, le grand frisson du titre lui a toujours échappé.

8. Carson Palmer : Le gâchis de 2005
Tout était en place. 2005, Palmer brille avec les Bengals. Une attaque explosive, un bilan de 11-5, l’espoir enfin de retour à Cincinnati. Premier snap des playoffs contre Pittsburgh… et catastrophe : genou explosé. Fin de saison. L’élan est brisé net. Il reviendra en 2009, sans vraiment retrouver la même magie. C’est en Arizona qu’il se réinvente. Trois saisons NFL gagnantes d’entrée (plus de victoires que de revers), un retour en finale NFC en 2015. Mais les Panthers écrasent les Cardinals. Trois Pro Bowls, une carrière méritante, mais jamais vraiment au bon endroit, au bon moment.

7. Steve McNair : À un yard de l’histoire
Super Bowl XXXIV. Les Titans sont à deux doigts d’un miracle. McNair, en chef d’orchestre habité, mène une dernière charge héroïque. Dernière passe. Kevin Dyson est plaqué… à un yard de l’en-but. Rideau. Les Rams s’en sortent, 23-16. McNair ne retournera jamais aussi loin. En 2002, nouvelle désillusion en finale de conférence face aux Raiders. Mais en 2003, il est sacré co-MVP, prouvant qu’il n’est pas juste un coureur costaud mais un véritable stratège. Trois Pro Bowls, une carrière respectée, une intensité folle. Et cette foutue ligne d’end zone, restée hors de portée.

6. Warren Moon : L’élégance sans récompense
Warren Moon, c’était la classe pure. Le bras, la précision, la constance. Mais aussi une carrière plombée par des contextes imparfaits. Avec les Oilers de Houston, il empile les yards, collectionne les Pro Bowls (neuf au total), mais les runs en playoffs se terminent souvent trop tôt. 1993, peut-être sa meilleure chance, avec une équipe à 12-4. Mais Joe Montana et les Chiefs referment la porte en Divisional Round. Il ne disputera jamais de finale de conférence. Pourtant, il reste une icône du poste, un pionnier, un Hall of Famer respecté. Manquait juste le grand soir.

5. Fran Tarkenton : Trois chances, trois claques
Avant les années fastes de la NFL moderne, Tarkenton faisait déjà le show. Véritable précurseur du QB mobile, il embarque les Vikings dans une ère dorée. Entre 1973 et 1977, Minnesota joue trois Super Bowls en quatre saisons. Trois défaites. Nettes. Sans appel. En 1975, ironiquement l’année où ils n’y vont pas, Tarkenton est élu MVP. Neuf sélections au Pro Bowl, des stats de dingue pour l’époque, une longévité remarquable… mais des échecs cuisants quand ça compte. Héros tragique d’un run collectif trop souvent inabouti.

4. Matt Ryan : 28-3 et l’éternité
C’est le genre de score qui reste. 28-3. Super Bowl LI. Les Falcons roulent sur les Patriots. Matt Ryan, MVP de la saison, est au sommet de son art. Puis, le blackout. Brady revient, Atlanta s’effondre. Prolongation, défaite, traumatisme. Ryan ne s’en relèvera jamais vraiment. Quatre fois Pro Bowler, souvent sous-estimé, toujours propre, il a payé le prix d’un effondrement collectif mémorable. Dommage collatéral d’une soirée qui hante encore la Géorgie.

3. Jim Kelly : Quatre Super Bowls, quatre cicatrices
Aucune autre franchise NFL n’a enchaîné quatre Super Bowls d’affilée. Aucune autre n’en a perdu les quatre non plus. Jim Kelly, maestro de la K-Gun Offense, a porté Buffalo sur ses épaules dans les années 90. Super Bowl XXV : défaite sur un field goal manqué de Scott Norwood. Les suivants ? Des gifles face à Washington, Dallas, Dallas encore. Pourtant, quelle épopée. Cinq Pro Bowls, une présence constante au sommet, une résilience folle. Kelly n’a pas de bague, mais il a quelque chose que bien peu ont : une légende de la ligue forgée dans la douleur et la ténacité.

2. Philip Rivers : Le maître sans final
Toujours là, jamais au bout. Rivers, c’est le QB NFL old school, trash talker classe, dur au mal, constant dans l’effort. Mais il a joué toute sa carrière dans la conférence de Brady et Manning. Sa meilleure fenêtre ? 2007. Il sort les Colts en playoffs, sur une jambe. Mais les Patriots stoppent sa route en finale AFC. Huit Pro Bowls, des milliers de yards, un respect unanime. Il lui a juste manqué un coup de chance. Et un peu moins de concurrence divine.

1. Dan Marino : Le roi sans couronne
C’est le prototype. L’archétype du génie maudit. En 1984, pour sa deuxième saison, Marino pulvérise les compteurs. Plus de 5 000 yards, un record qui tiendra 20 ans. Les Dolphins vont au Super Bowl XIX… et s’inclinent face à Montana. Il n’y retournera jamais. Dix-sept saisons, neuf Pro Bowls, un MVP, des playoffs à la pelle. Il est entré au Hall of Fame de la NFL sans discussion, mais avec un vide au doigt. Dan the Man, immense joueur, monument de la NFL. Mais jamais champion.
Dan Marino with his head down in defeat at the end of Super Bowl XIX. pic.twitter.com/kVv7bZpcF2
— Football’s Greatest Moments (@FBGreatMoments) April 28, 2025

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