Un été décisif pour la franchise californienne
Les Anaheim Ducks ont enclenché la vitesse supérieure. Guidés par la vision affirmée de leur directeur général Pat Verbeek, ils viennent d’entrer dans une phase de transformation radicale. Après avoir remercié Greg Cronin et acquis Jacob Trouba l’an dernier, l’organisation a frappé fort dès le début de l’intersaison en annonçant l’arrivée de Joel Quenneville derrière le banc.
Et ce n’était que le début. Verbeek a enclenché la deuxième phase de son plan, en multipliant les mouvements pour bâtir une équipe taillée pour rivaliser à l’Ouest.
Des choix forts pour façonner l’avenir
Une nouvelle fois, Verbeek a regardé du côté des Rangers pour renforcer son groupe.
Avec l’arrivée de Chris Kreider, en provenance de New York, avait déjà fait parler à Anaheim. Mais c’est bien lundi que tout a basculé : les Ducks ont frappé fort en envoyant Trevor Zegras aux Flyers de Philadelphie.
En échange, Anaheim récupère Ryan Poehling, qui était un choix de deuxième tour en 2025 (45e au total), ainsi qu’un choix de quatrième tour en 2026. Une contrepartie modeste pour un joueur de la trempe de Zegras mais un signal clair que la franchise californienne change de cap.
Un échange osé, qui signale clairement un changement de cap. Les Ducks ne se contentent plus de bâtir autour de leurs jeunes vedettes : ils veulent un groupe cohérent, mature, prêt à lutter pour les séries dès cette saison.
Une stratégie calquée sur les modèles gagnants
Les grandes équipes de la NHL laissent des traces. Hier, c’était Chicago ou Los Angeles. Aujourd’hui, tout le monde veut suivre le modèle des Florida Panthers. Anaheim n’échappe pas à cette tendance. Verbeek a analysé, attendu, et aujourd’hui il agit avec détermination.
Son objectif est clair : construire une équipe solide dans toutes les zones de la glace, capable de rivaliser physiquement, mais aussi de produire offensivement. Et pour cela, il lui faut les bons profils.
Un œil sur les séries dès maintenant
En conférence de presse, Verbeek n’a pas fait dans la langue de bois. Il veut voir Anaheim jouer en séries dès cette année. L’espace sous le plafond salarial est là. La volonté aussi. Reste à boucler les bons dossiers.
“On va étudier toutes les pistes pour rendre cette équipe compétitive”, a-t-il martelé. Traduction : l’été va être actif, et les coups de fil vont s’enchaîner jusqu’au repêchage et au marché des agents libres.
Le dossier Mitch Marner sur la table
Le nom qui circule avec insistance ? Mitch Marner. Un talent offensif rare, capable de métamorphoser une unité spéciale et d’apporter 100 points dans une saison. Si Anaheim parvient à convaincre l’ailier de Toronto de rejoindre la Californie, cela changerait immédiatement la donne. Mais le dossier est complexe, et tout dépendra de la volonté du joueur.
Des plans B crédibles
Si Marner échappe aux Ducks, d’autres options sont sur la table. Nikolaj Ehlers, Brock Boeser, voire Martin Necas ou JJ Peterka sont des pistes sérieuses. Verbeek pourrait même décider de sacrifier son 10e choix au total pour faire venir un attaquant déjà établi. Le message est clair : plus question d’attendre trois ans. Le virage vers la compétition est amorcé.
Un été brûlant en perspective
Les partisans d’Anaheim peuvent se préparer à un été électrique. Entre les rumeurs de transactions, les cibles sur le marché libre et le repêchage qui approche, tout indique que les Ducks sont en train de se redéfinir. L’ère de la patience touche à sa fin. Place à l’action, à l’ambition, et peut-être, au retour des grandes soirées de hockey en Californie.
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