Bowen Byram sur le départ ? Buffalo retient son souffle
Il y a des noms qu’on n’attend pas dans la rubrique rumeurs. Des joueurs qu’on pense installés, à l’abri du tumulte. Bowen Byram faisait partie de cette catégorie. Jusqu’à ce que le vent tourne.
Ce lundi, en direct sur Sirius XM NHL Power Play, Dave Pagnotta, insider réputé de The Fourth Period, a lâché une bombe douce mais lourde de sens : le jeune défenseur pourrait ne pas faire long feu à Buffalo. À ses côtés, Steve Kouleas et Bruce Boudreau n’ont pas tenté de noyer le poisson. Le dossier est sérieux. Et dans une NHL où les lignes bougent vite, Byram est désormais un nom à surveiller de très près.
Un talent en quête d’oxygène
Le premier réflexe, c’est de se dire : pourquoi ? Pourquoi un défenseur de 23 ans, prometteur, déjà aguerri, voudrait quitter une équipe jeune, en progression ?
Parce que l’avenir, c’est bien. Mais le présent, c’est mieux.
Byram ne fuit pas Buffalo. Il cherche mieux. Ou plutôt, plus vite. Une structure plus mature, une défense plus cadrée, un vestiaire où gagner est déjà une habitude — pas un objectif flou dans deux ou trois ans. Malgré des flashs impressionnants et un potentiel défensif XXL, Byram pourrait avoir le sentiment de stagner, voire de s’éparpiller, dans un collectif encore en chantier.
Et puis il y a l’usure. Pas forcément visible, mais sourde. Celle de ceux qui ont connu les playoffs — Byram a une bague avec l’Avalanche — et qui n’ont plus envie d’attendre que ça revienne.
Des prétendants prêts à dégainer
Dans les coulisses, certains GM ne dorment plus très bien. Car un profil comme celui de Bowen Byram, ça ne se trouve pas tous les jours. Solide patineur, bonne vision, tempérament de compétiteur, capable de relancer propre ou de casser une ligne à lui seul : le combo est rare.
Colorado, son ancienne maison, n’est pas insensible. Retrouver le confort d’un système qu’il connaît, autour d’une équipe taillée pour jouer en mai et juin, aurait de quoi séduire. Mais ils ne sont pas seuls. Toronto regarde, écoute, jauge. Dans leur quête éternelle d’un Top 4 défensif plus stable, Byram coche plusieurs cases.
Et puis il y a les habituels requins de l’élite : les Rangers et les Golden Knights. Deux franchises prêtes à miser gros pour renforcer leur ligne bleue. Deux franchises qui savent que les fenêtres de titre sont courtes, brutales, et qu’un move comme celui-ci peut faire basculer une série.
Un virage crucial pour les Sabres
Buffalo a une décision à prendre. Et elle est loin d’être simple. Conserver Byram, c’est maintenir un socle défensif moderne et prometteur. Le transférer, c’est potentiellement récupérer des assets clés pour accélérer la reconstruction.
Mais attention à l’effet domino. Un départ de Byram pourrait envoyer un mauvais message dans le vestiaire. Celui d’un projet qui peine à convaincre ses propres pierres angulaires. Et dans une franchise où les saisons galères s’enchaînent plus vite que les victoires, la perception compte presque autant que les résultats.
Une saga à suivre de près
Pour l’instant, pas de trade imminent. Rien d’officiel. Juste un climat. Une atmosphère. Un bruit de fond de plus en plus audible. Et cette impression que quelque chose pourrait craquer dans les semaines à venir.
Steve Kouleas l’a résumé avec justesse en fin d’émission : « Oui, c’était une année exceptionnelle pour Byram… mais l’histoire est loin d’être terminée.
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