Le 28 septembre au soir, les Wild de Minnesota ont rallumé les projecteurs du Xcel Energy Center pour accueillir les Blackhawks de Chicago. L’arène vibrait déjà à l’idée de ce deuxième match de présaison à domicile, quelques jours seulement après une claque encaissée contre Dallas (5-2). L’heure était à la rédemption. Les fans attendaient de la réaction, de l’énergie, du caractère.
Une présaison qui en dit long
On dit souvent que la présaison ne compte pas vraiment. Faux. Elle compte pour ceux qui veulent leur place, pour ceux qui doivent prouver, et pour une équipe qui sort d’une saison frustrante. Les Wild avaient donc tout intérêt à afficher autre chose qu’un visage apathique.
Avec des cadres comme Filip Gustavsson, Ryan Hartman et Marcus Foligno sur la glace, Minnesota cherchait à donner un minimum de repères à ses jeunes. Mais en face, Chicago ne venait pas pour faire de la figuration. Avec Connor Bedard déjà sous les projecteurs, l’électrique Andre Burakovsky et l’expérience de Nick Foligno, les Hawks voulaient continuer sur leur lancée après avoir battu St. Louis (4-2) quelques jours plus tôt.
Les Wild sous la loupe
En marge du match, le propriétaire Craig Leipold a pris le micro pour parler gros dossiers : Kaprizov, les droits TV, les rénovations de l’arène. Pas vraiment le genre de sujet qui fait trembler les filets, mais assez pour rappeler que les Wild jouent aussi une bataille hors glace. Séduire les fans, sécuriser leur avenir économique, et surtout entourer leur star russe comme il se doit.
Bataille dans la cage
La soirée s’est vite transformée en duel de gardiens. Filip Gustavsson côté Wild, Drew Commesso côté Hawks. Chicago a mis la main sur le tempo dès l’entame, bombardant le filet adverse. Gustavsson a tenu tant qu’il a pu, sortant quelques arrêts spectaculaires pour garder son équipe dans le coup. Mais quand l’orage est constant, la digue finit par céder. Les Hawks ont capitalisé, intelligemment, efficacement.
Un constat amer
Résultat final : 4-1 pour Chicago. Pas de miracle, pas de remontada. Les Wild ont montré des bribes d’énergie, mais trop irrégulières pour inquiéter sérieusement une équipe des Hawks qui, elle, semble déjà sûre de son plan de jeu. Bedard et compagnie respirent la confiance. Minnesota, de son côté, repart avec un avertissement clair : le vrai boulot reste à faire.
Le vrai match commence bientôt
Soyons clairs : personne ne décroche une Coupe Stanley en septembre. Mais une présaison mal maîtrisée peut vite installer de mauvais réflexes. Les Wild devront digérer cette défaite et trouver des solutions avant le lever de rideau. Chicago, lui, repart avec un sentiment de solidité et de promesse.
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