Un choc qui glace le TD Garden
Jeudi soir à Boston, la rencontre entre les Bruins et les Sabres a pris une tournure que personne ne souhaitait voir. En plein cœur de la deuxième période, Elias Lindholm s’est écroulé sur la glace après un contact brutal avec Jordan Greenway. Une collision au centre, violente, sèche, genou contre genou. Le genre d’impact qui fait grimacer tout le monde dans les gradins.
Quelques secondes plus tard, le centre suédois rentrait au vestiaire, soutenu par le staff médical. L’annonce est tombée rapidement : il ne reviendrait pas au jeu. Ambiance plombée.
Un pilier qui manque déjà
Lindholm, c’est le métronome silencieux des Bruins. Pas le plus flamboyant, mais toujours là, précis, constant, indispensable. À 30 ans, il dispute sa deuxième saison avec Boston, fort d’une campagne 2024-25 impeccable : 82 matchs joués, 17 buts, 47 points. Et cette année, il était reparti sur le même tempo, déjà auteur de quatre buts et neuf points en douze rencontres.
Sa sortie, c’est plus qu’une simple perte dans la rotation. C’est une pièce maîtresse qui tombe, et tout l’équilibre de la ligne centrale qui vacille.
Une saison déjà marquée par les blessures
Comme si la malchance s’acharnait, les Bruins comptaient déjà un absent de taille : Jordan Harris, opéré de la cheville, indisponible pour deux mois. L’ajout de Lindholm à la liste inquiète. L’équipe, solide et ambitieuse, va devoir puiser dans ses ressources. Le coach n’aura d’autre choix que de redistribuer les rôles, espérant que les jeunes et les seconds couteaux répondent présents.
Un vétéran respecté
Treize saisons en NHL, 913 matchs, 239 buts, 613 points. Le CV parle de lui-même. Des Hurricanes de la Caroline aux Flames, en passant par Vancouver avant de poser ses valises à Boston, Lindholm s’est construit une réputation de joueur fiable, travailleur, capable de briller sans jamais faire de vagues.
Dans un vestiaire, c’est le genre de présence qu’on sent autant qu’on entend. Son absence se fera ressentir sur la glace, mais aussi entre les murs, là où les matchs se gagnent avant même le premier engagement.
Boston retient son souffle
Pour l’instant, le diagnostic reste flou. Les examens médicaux diront si la blessure est sérieuse, mais les premières images n’inspirent rien de bon. Les supporters, eux, croisent les doigts. Ils savent que sans leur centre suédois, la route vers les sommets sera plus escarpée.
En attendant, les Bruins avancent, entre inquiétude et espoir. Parce que dans cette ligue, rien ne s’arrête. Mais perdre un joueur comme Elias Lindholm, même pour quelques semaines, c’est toujours une petite éternité.
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