- 1 NHL : Los Angeles Kings – Bilan 2024 – 2025
- 2 Données clés
- 3 Mouvements récents (depuis le 01/03/2025)
- 4 Avenir de la franchise
- 5 Un plafond de verre en play-offs
- 6 Statistique clé : 2,48 buts concédés par match, 2ᵉ meilleure défense de NHL
- 7 Joueur à suivre : Quinton Byfield (F)
- 8 Objectif 2025–2026
- 9 Auteur/autrice
NHL : Los Angeles Kings – Bilan 2024 – 2025
Saison régulière réussie pour Los Angeles. Avec 105 points et un bilan de 48-25-9, ils terminent deuxième de leur division et quatrième de la conférence Ouest. L’équipe continue d’afficher une solidité collective, principalement en défense. Malgré cet enième succès en saison régulière, les Kings s’inclinent une nouvelle fois au premier tour des Play-offs. L’équipe n’a toujours pas passé le premier tour depuis leur sacre en 2014 même avec 6 participations.
Données clés
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Âge moyen de l’effectif : 29,9 ans
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Cap space disponible (2025‑2026) : 2,67 M$
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Classement NHL 2024–2025 : 4ᵉ à l’Ouest
Mouvements récents (depuis le 01/03/2025)
Arrivées notables :
– 07/03 : Andrei Kuzmenko (F)
– 01/07 : Anton Forsberg (G)
Départs notables :
– Aucun départ notable
Avenir de la franchise
Los Angeles – Contrats et picks de drafts futurs
L’avenir de Los Angeles repose sur une base globalement stable, mais soumise à une pression croissante. En attaque, le trio Kempe / Kopitar / Fiala continue de tirer l’équipe vers le haut, avec un rendement constant et un impact direct sur les résultats. Adrian Kempe, en particulier, enchaîne les saisons solides autour de la barre des 30 buts, tandis que Kevin Fiala apporte sa touche de créativité et de vitesse dans le top 6, bien que cette saison il a su montrer ses excellentes qualité de buteur. Quant à Anze Kopitar, malgré ses 37 ans, il demeure un leader exemplaire, autant sur la glace que dans le vestiaire.
Derrière ce trio, quelques éclaircies se dessinent. Warren Foegele, arrivé en 2024, a rapidement trouvé sa place dans l’effectif, avec une production régulière et une vraie intensité dans les deux sens de la glace. Trevor Moore, lui, reste un élément clé dans les lignes de profondeur, capable d’apporter de l’énergie et une contribution offensive honorable.
Quinton Byfield, 22 ans, suscite des attentes élevées, mais sa progression reste mesurée. Après une saison autour des 55 points, il tarde encore à s’imposer comme le moteur offensif que certains imaginaient. Pour autant, rien d’inquiétant : son impact grandit, et son gabarit, combiné à sa vision du jeu, en fait un élément incontournable à moyen terme.
Parmi les bonnes surprises, Andrei Kuzmenko s’est parfaitement intégré au système . Recruté pour un contrat d’un an à prix raisonnable, il a inscrit 17 points en 22 matchs de saison régulière, avant d’ajouter 6 points en 6 matchs de séries. Une production efficace et un style compatible avec les attentes du middle six. La direction pourrait logiquement envisager une prolongation dès la saison prochaine, si les conditions restent favorables.
En défense, Drew Doughty reste le pilier incontesté. Victime d’une blessure ayant compromis la moitié de sa saison, il est revenu en forme dans le sprint final. Autour de lui, la hiérarchie est claire : quatre défenseurs à profil défensif solide, tous sous contrat entre 3 et 5 ans, avec un cap hit moyen autour de 4 M$, assurent une cohésion précieuse. La structure est lisible, stable, et offre peu de marge à court terme mais beaucoup de sérénité.
Le facteur à surveiller, c’est Brandt Clarke. À 22 ans, il achève son contrat d’entrée sans encore s’être imposé durablement. Son potentiel reste élevé, et sa montée en puissance pourrait redéfinir les équilibres internes dès la saison prochaine. À Los Angeles, on espère que 2025–2026 sera l’année de sa véritable émergence.
Devant le filet, Los Angeles bénéficie d’une stabilité rassurante. Darcy Kuemper, arrivé l’été dernier, a signé une saison convaincante avec un taux d’arrêts au-dessus de 92 %. Il est épaulé par Anton Forsberg, un back-up fiable et expérimenté. Ce tandem, sous contrat jusqu’en 2027, offre une continuité bienvenue à un poste souvent sujet à l’instabilité.
Enfin, si le groupe semble solide sur le papier, il ne faut pas négliger les signaux d’alerte structurels. Avec un âge moyen parmi les plus élevés de la ligue (29,9 ans, 3e plus élevé), Los Angeles affiche un effectif expérimenté… mais vieillissant. Plusieurs contrats majeurs arrivent à échéance en 2026, voire dès la fin de cette saison : Kopitar, Kempe, Clarke et Kuzmenko seront en fin de contrat dans un an. Doughty et les deux gardiens suivront dans deux saisons. L’enjeu pour le front office sera donc d’orchestrer une transition maîtrisée, sans affaiblir la compétitivité à court terme.
Heureusement, les picks de draft sont bien fournis : les Kings possèdent leurs trois choix de premier tour jusqu’en 2028, et une réserve régulière dans les rounds intermédiaires. De quoi garder une marge d’ajustement si le noyau actuel devait montrer ses limites. Mais il devient clair que le projet devra se réinventer rapidement, sous peine de s’enliser dans une forme de compétitivité tiède, suffisante pour entrer en séries, insuffisante pour peser vraiment.
Un plafond de verre en play-offs
Depuis quatre saisons, les Kings sont constants, compétitifs et solides… mais plafonnent. Les playoffs sont atteints chaque année, les résultats en saison régulière sont réguliers, mais aucune série n’a été remportée depuis 2014. C’est cette barrière mentale et structurelle que la franchise doit enfin briser. Le recrutement est intelligent, la masse salariale est bien encadrée, et l’effectif regorge de vétérans fiables. Mais cela ne suffit plus. Pour franchir un cap, Los Angeles devra sortir de sa zone de confort : oser un vrai coup, donner plus de responsabilités à la jeunesse, et activer un potentiel qui reste contenu.
L’année 2025–2026 pourrait bien être un tournant. En cas de nouvel échec précoce, les Kings devront se poser la question d’une inflexion plus marquée du projet. L’effectif est l’un des plus âgés de la ligue, plusieurs joueurs majeurs seront en fin de contrat dans un an (Kopitar, Kempe, Clarke, Kuzmenko), et rien ne garantit que tous souhaiteront, ou seront souhaités, à la prolongation. Quant au cap space, il offre une souplesse limitée : suffisante pour ajuster, mais insuffisante pour reconstruire à mi-chemin.
Si la progression n’est pas au rendez-vous, la fenêtre actuelle pourrait se refermer plus vite que prévu. L’équipe de Los Angeles n’est pas en danger immédiat, mais leur stabilité pourrait vite devenir une impasse si elle ne s’accompagne pas d’un vrai bond en avant.
Statistique clé : 2,48 buts concédés par match, 2ᵉ meilleure défense de NHL
Avec seulement 2,48 buts accordés par match, Los Angeles affiche la deuxième meilleure défense de la NHL, juste derrière les Jets. C’est le reflet d’un système bien huilé : un backcheck discipliné, une couverture de zone rigoureuse, et une gestion prudente des risques. Ce n’est pas un hasard : Los Angeles figure dans le top 5 défensif depuis trois des quatre dernières saisons, preuve d’une constance rare dans cette ligue.
Mais cette solidité a son revers. Les défenseurs de Los Angeles, s’ils excellent dans leur zone, peinent à se projeter vers l’avant. L’équipe génère peu d’attaques en transition portées depuis la ligne bleue, et la contribution offensive des arrières reste limitée. Ce manque d’initiatives vers l’avant réduit les possibilités de surnombres, bride la créativité globale, et accentue la pression sur les attaquants pour produire seuls.
L’enjeu pour 2025–2026 : conserver cette assise défensive sans sacrifier la création. Cela passera notamment par une montée en puissance attendue de Brandt Clarke, seul défenseur au profil naturellement porté vers l’attaque. Sans un relai plus dynamique depuis l’arrière, les Kings risquent de continuer à plafonner offensivement, surtout dans les matchs serrés où chaque ouverture compte.
Joueur à suivre : Quinton Byfield (F)
Encore irrégulier à ses débuts, Quinton Byfield a franchi un cap en 2023–2024 avec une saison à 55 points, et un impact croissant dans le jeu. Sa prolongation de cinq ans en 2024 (6,25 M$/an) témoigne de la confiance de l’organisation, qui le considère désormais comme une pierre angulaire du futur. Puissant, intelligent, mobile, Byfield peut occuper tous les rôles du top 6, et son profil polyvalent en fait une arme tactique précieuse. Mais au-delà des statistiques, c’est son évolution dans la hiérarchie qui sera scrutée : il doit progressivement prendre le relais des Kopitar ou Danault, sur la glace comme dans le vestiaire.
Si Los Angeles parvient à franchir un cap dès cette saison, il pourrait bien être la pièce manquante d’un puzzle enfin complet. Et si, au contraire, le projet devait basculer vers une reconstruction, il en deviendrait naturellement le visage central. L’une ou l’autre voie, mais un même enjeu : Byfield ne peut plus rester à mi-parcours.
Objectif 2025–2026
Lignes probables Los Angeles 2025-2026
Pour Los Angeles, il est temps de gagner enfin une série de playoffs, après plusieurs années de stagnation printanière.
L’objectif affiché : conserver le top 3 de la division Pacifique, renforcer la transition offensive… et briser enfin ce plafond invisible. Un échec supplémentaire en premier tour de play-offs pourrait forcer un vrai changement d’approche.
Demain, escale à Minnesota, une équipe solide, mais à la recherche d’un second souffle offensif et d’un cap stratégique plus clair.
—– prosportsbackgrounds.com
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