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NHL Jour 29 : Vancouver Canucks - Entre contrats long terme et incertitudes marquantes

NHL Jour 29 : Vancouver Canucks – Entre contrats long terme et incertitudes marquantes

NHL : Vancouver Canucks – Bilan 2024/2025

Vancouver a terminé la saison avec un bilan de 38-30-14, synonyme de 5ᵉ place dans la Pacifique et de 10ᵉ dans l’Ouest. Avec seulement 233 buts inscrits contre 251 encaissés, l’équipe a souffert d’un déséquilibre constant. Quinn Hughes, étincelant avec 76 points en 68 matchs, a terminé meilleur pointeur, un symbole des difficultés offensives : le défenseur a porté la production plus que ses attaquants. Brock Boeser et Conor Garland ont atteint la barre des 50 points, mais Elias Pettersson a connu une saison en retrait (45 points en 64 matchs), bien en deçà de son statut de franchise player. Vancouver a donc alterné entre fulgurances individuelles et manques criants de régularité, insuffisants pour s’inviter dans la course aux séries

Données clés

Âge moyen de l’effectif : 28,1 ans
Cap space disponible (2025–2026) : 3,27 M$
Classement NHL 2024/2025 : 10ᵉ à l’Ouest

Mouvements récents (depuis le 01/03/2025)

Arrivées notables :

  • 25/06 – Evander Kane (F) Oilers d'Edmonton — Wikipédia

Départs notables :

  • 02/07 – Pius Suter (F) Blues de Saint-Louis — Wikipédia

Avenir de la franchise

Vancouver - Contrats et picks de drafts futurs
Vancouver – Contrats et picks de drafts futurs

Vancouver possède une base contractuelle qui donne de la visibilité à long terme. Elias Pettersson et Brock Boeser sont signés pour sept saisons, Filip Hronek pour sept également, et Jake DeBrusk pour six. Cette stabilité dans la ligue offre des fondations solides, mais dictera aussi l’avenir de la franchise : si ces cadres performent, les Canucks auront le temps de bâtir autour d’eux ; si les résultats stagnent, ces contrats pourraient vite devenir des poids. Le projet repose donc largement sur ce noyau verrouillé pour plusieurs années.

En défense, Quinn Hughes reste le visage de l’arrière-garde et le joueur clé de toute la structure. Il a de nouveau porté le jeu en transition et mené l’attaque depuis l’arrière, mais il a enfin reçu du soutien. L’arrivée de Marcus Pettersson, solide défensivement, a offert une stabilité bienvenue dans un secteur longtemps trop fragile. Associé à Hronek, il a permis de limiter les dégâts et de mieux répartir les responsabilités autour de Hughes. Ce trio constitue aujourd’hui une base crédible pour bâtir une défense plus équilibrée.

Enfin, le dossier brûlant concerne Quinn Hughes. Encore sous contrat pour deux saisons, le capitaine incarne à la fois le présent et l’avenir de Vancouver. Sa prolongation sera déterminante : s’il signe un nouveau contrat long terme, les Canucks auront une colonne vertébrale sécurisée sur tous les postes clés (Pettersson en attaque, Hughes en défense, Demko dans les cages). Mais si la situation se tend, le projet pourrait vite basculer. Tout l’avenir de la franchise repose donc sur un équilibre subtil : transformer la stabilité contractuelle en compétitivité durable, plutôt qu’en stagnation.

Dans les cages, Thatcher Demko reste le pilier incontesté. Malgré quelques irrégularités et des blessures passées, il demeure l’un des gardiens capable de changer l’issue d’un match. La direction lui a d’ailleurs témoigné une confiance totale : Demko a signé une extension de trois saisons qui débutera à l’issue de la campagne 2025/2026, à hauteur de 8,5 M$ par an. Cette prolongation verrouille le poste pour plusieurs années, sécurisant ainsi une pièce maîtresse du projet Canucks.

La principale interrogation se situe désormais sur le cap space limité (3,27 M$). Si la base est verrouillée, Vancouver n’a que peu de marge de manœuvre pour ajouter de l’impact immédiat. L’équipe doit donc miser sur le développement interne et les choix de draft pour compléter son effectif. Avec un premier tour chaque année jusqu’en 2028 et un stock correct dans les tours intermédiaires, le management possède les outils pour garder un pipeline de prospects en bonne santé. Mais il faudra être habile : utiliser ces sélections pour préparer l’avenir sans retarder les ambitions actuelles.

Une progression encore fragile

Vancouver continue de donner l’impression d’une équipe au potentiel supérieur à ses résultats. Les ingrédients sont là : une star offensive en Pettersson, un défenseur d’élite en Hughes et un gardien capable de voler des matchs en Demko. Mais l’alchimie collective reste fragile, et les irrégularités persistent, notamment face aux concurrents directs dans la course aux séries. La progression des Canucks dépendra moins de leurs stars, déjà établies, que de leur capacité à stabiliser les lignes de soutien et à trouver un équilibre entre talent, constance et solidité défensive.

Au-delà des résultats, c’est aussi une question d’identité. Les Canucks oscillent encore entre plusieurs visages : une équipe capable de dominer offensivement par fulgurances, mais aussi une formation vite dépassée lorsqu’elle se heurte à des blocs plus structurés. Cette incapacité à imposer un style clair coûte cher en régularité et laisse planer un doute sur leur plafond réel. Tant qu’ils ne parviendront pas à définir une direction de jeu cohérente et à l’appliquer sur 82 matchs, Vancouver restera une équipe séduisante par instants mais incapable de franchir le cap de la constance nécessaire aux prétendants.

Statistique clé : 3,27 M$ de cap space – une marge trompeuse

Avec 3,27 M$ disponibles sous le plafond pour 2025/2026, Vancouver paraît disposer d’une petite marge de manœuvre. Mais cette respiration est relative. Dès 2026/2027, le cap space global de la NHL augmentera d’environ 10 M$, offrant à toutes les équipes de nouvelles possibilités. Pourtant, pour les Canucks, cette hausse sera en grande partie absorbée par les hausses internes : Thatcher Demko entamera alors son nouveau contrat à 8,5 M$ par saison, Conor Garland verra aussi son poids budgétaire s’accentuer, et la direction devra trancher sur le cas Evander Kane, qui n’est lié que pour une seule année.

À moyen terme, un autre défi majeur attend la franchise : la prolongation de Quinn Hughes en 2027/2028. Si le défenseur continue à performer à ce niveau élite, un contrat massif sera inévitable, réduisant encore les marges. Ajoutons à cela un buy-out de 5 M$ qui pèse encore deux saisons avant de redescendre à environ 2 M$ en 2027/2028, et on comprend que la gestion financière d’un noyau verrouillé à long terme sera un casse-tête. La stabilité contractuelle actuelle est une force, mais elle oblige Vancouver à une planification rigoureuse pour transformer cette structure en compétitivité durable.

Joueur à suivre : Elias Pettersson (F)

Via Liam sur X

Longtemps considéré comme le visage offensif de la franchise, Elias Pettersson a connu une saison 2024/2025 très en deçà de ses standards, avec seulement 45 points en 64 matchs. Pour un joueur de son statut et de son contrat, c’est insuffisant. Signé pour sept saisons supplémentaires à plus de 11 M$ par an, il représente autant une opportunité qu’un risque pour Vancouver : s’il retrouve son niveau élite, les Canucks disposent d’un atout offensif majeur capable de changer leur trajectoire. Mais s’il stagne, l’équipe pourrait se retrouver piégée avec un contrat lourd et difficilement échangeable.

En 2025/2026, Pettersson doit donc redevenir le joueur explosif et dominant qu’il a été par le passé. Son rendement conditionne directement le plafond de la franchise : avec un Pettersson à son meilleur niveau, Vancouver peut prétendre à un retour sérieux en playoffs ; sans lui, elle risque de s’installer dans une zone grise où la stabilité contractuelle devient synonyme de stagnation. Plus que jamais, l’avenir immédiat des Canucks passe par son retour au sommet.

Objectif 2025–2026

Lignes probables Vancouver Canucks 2025-2026
Lignes probables Vancouver Canucks 2025-2026

L’ambition pour Vancouver sera de retrouver une place en play-offs après plusieurs saisons décevantes. Pour cela, l’équipe devra resserrer sa défense, protéger davantage Demko et capitaliser sur son noyau offensif élargi avec Kane et DeBrusk. L’objectif réaliste : se hisser dans le top-4 de la Pacifique et prouver enfin que ce groupe peut tenir la distance sur 82 matchs.

Prochain arrêt : Vegas, où les Golden Knights tentent de relancer leur cycle de domination après des résultats en dents de scie.

Crédit photo : wallpapersafari.com | mferrell2

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