Kaprizov refuse de prolonger : un ultimatum au Wild
Les camps d’entraînement de la NHL sont censés être une mise en route tranquille, un retour au jeu, des patins qui grincent et des rookies qui essaient de se faire une place. Mais cette année, deux noms volent la vedette avant même que la saison commence : Connor McDavid et Kirill Kaprizov. Le premier est en train de sécuriser son trône à Edmonton, le second vient de déclencher un bras de fer monumental avec le Minnesota Wild en refusant une offre de 123 millions sur huit ans. Oui, vous avez bien lu. Le genre de contrat qui aurait fait exploser tous les compteurs de la ligue.
Kaprizov, le Wild et un jeu dangereux
Refuser d’être le joueur le mieux payé de l’histoire, c’est osé. Mais Kaprizov n’est pas venu d’Oufa pour faire de la figuration. Son message est clair : l’argent compte, mais pas autant que la vision du projet. Le problème, c’est que le Wild se retrouve au bord d’un précipice. L’ombre de Marian Gaborik plane encore au-dessus du Xcel Energy Center : une superstar qui s’en va trop tôt, laissant les fans avec un goût d’inachevé. Minnesota ne peut pas se permettre un remake. Pas avec Kaprizov, pas maintenant.
Trade en vue ?
Dans les coulisses, les rumeurs s’emballent. Michael Russo de The Athletic a déjà lancé un nom : les Carolina Hurricanes. Mais ils ne sont pas seuls à lorgner sur le joyau russe. Le Wild, pour l’instant, n’a pas demandé la fameuse liste de destinations à Kaprizov. Mais dans cette ligue, quand la confiance se fissure, les coups de fil commencent vite à circuler. Et les managers généraux sentent le sang à des kilomètres. Guérin tente d’étouffer les rumeurs, mais le mal est fait. Il suffit qu’il y ait une braise pour mettre le feu aux poudres.
Qui osera sauter le pas ?
New York, Chicago, Los Angeles. Rien que ces noms font trembler les claviers des fans. Les Rangers, toujours à la recherche d’un ailier capable de redonner vie au Madison Square Garden. Les Blackhawks, en pleine reconstruction, qui rêveraient d’associer Bedard à Kaprizov pour accélérer le processus. Les Kings, eux, ont déjà montré qu’ils n’ont peur de rien quand il s’agit de miser gros. Bref, le marché est là. La question, c’est : Minnesota a-t-il le cran de déclencher la bombe ?
Le carrefour du Wild
Ce qui se joue ici dépasse un simple contrat. C’est l’avenir d’une franchise, son identité, sa crédibilité. Si le Wild garde Kaprizov, il faut lui donner un projet solide, un environnement où il peut viser la Coupe Stanley. S’ils le lâchent, ils doivent récupérer un trésor de guerre, pas une poignée de choix de draft bancals. Les fans, eux, oscillent entre panique et impatience. Une chose est sûre : cette saga n’a pas fini de secouer la NHL, et elle pourrait bien redessiner la carte des forces dès cette saison.
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