Kaapo Kakko reste à Seattle : trois ans pour écrire une nouvelle histoire
Kaapo Kakko a trouvé chaussure à son patin. Et Seattle, de son côté, vient de verrouiller un talent qui pourrait bien changer la donne.
Mercredi matin, les Kraken ont officialisé ce qui bruissait déjà en coulisses : l’ailier droit finlandais s’engage pour trois ans avec la franchise du Pacifique Nord-Ouest. Montant du deal ? 13,575 millions de dollars, soit une moyenne annuelle de 4,525 millions. Pas de procédure d’arbitrage, pas de drame : juste une prolongation claire, nette, efficace. Comme le jeu de Kakko depuis son arrivée en ville.
De New York à Seattle, changement de décor
Drafté en deuxième position en 2019, Kaapo Kakko portait depuis cinq saisons le bleu des Rangers. Mais malgré quelques éclairs et une hype jamais vraiment éteinte, la greffe n’a jamais totalement pris à Manhattan. Trop de pression ? Trop d’attentes ? Pas le bon système ? Difficile à dire. Ce qu’on sait, c’est que le deal de décembre dernier a fait du bien à tout le monde.
En échange de Will Borgen et de deux choix de repêchage 2025, Seattle récupérait un ailier de 24 ans, encore en quête de son plafond. Ce plafond, Kakko commence doucement à l’apercevoir. En 49 matchs sous les couleurs des Kraken, il a planté 10 buts, distribué 20 passes, et surtout imposé sa patte : un hockey intelligent, fluide, physique quand il le faut, malin quand ça compte. Son temps de glace a bondi à 17 minutes par match, signe d’une confiance immédiate du staff. Et en cumulant son année entre les Rangers et Seattle ? 44 points, son meilleur total en carrière. Tranquillement.
Le fit parfait ? Peut-être bien que oui
Jason Botterill, le GM des Kraken, n’a pas mâché ses mots : “La signature de Kaapo était une priorité pour nous cet été.” Il faut dire qu’on comprend vite pourquoi. Kakko n’est pas juste un ailier droit en reconversion. Il est en train de devenir un rouage essentiel d’un collectif jeune, ambitieux, et en pleine ascension.
Pas de surjeu, pas de grandes déclarations. Kakko fait ce qu’on attend de lui : il produit, il bosse, il s’adapte. À Seattle, on aime ce genre de profil. Pas besoin d’être une star pour peser dans une franchise encore en construction. Et Kaapo, lui, pourrait bien finir par devenir les deux : l’homme de l’ombre qui brille un peu plus à chaque match.
Seattle mise gros, mais pas à l’aveugle
Trois ans, ce n’est pas une éternité. Mais c’est un pari mesuré sur le développement d’un joueur qui n’a toujours pas atteint son pic. Kakko a désormais un cadre, un rôle clair, un coach qui lui fait confiance, et une ville qui croit en lui. Ce n’était peut-être pas le cas à New York.
Pour les Kraken, c’est aussi un signal envoyé au reste de la ligue : ici, on construit pas juste une équipe, on forge une identité. Kakko, avec son bagage européen, son expérience NHL et sa courbe de progression encore ascendante, colle parfaitement à cette vision.
Prochaine étape : confirmer
Il ne s’agit pas encore d’écrire la légende. Pas tout de suite. Mais Kaapo Kakko a mis le pied dans la porte. Reste à l’ouvrir en grand. Avec Matty Beniers, Jared McCann et consorts, l’attaque des Kraken a de quoi faire parler la poudre. Reste à voir si l’alchimie continue de prendre.
Une chose est sûre : Seattle a verrouillé un joueur qui n’a jamais été aussi proche de devenir ce que beaucoup voyaient en lui le soir du repêchage 2019. Et peut-être que, dans quelques années, on parlera de cet échange comme du vrai point de départ.
Crédit photo : Getty Images via AFP
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