Canucks de Vancouver vs Predators de Nashville : un duel électrique sur la glace
Le lundi soir avait des allures de revanche à en NHL. Deux semaines seulement après leur première confrontation, les Canucks et les Predators se retrouvaient pour un nouvel affrontement. La dernière fois, Nashville s’était imposé 2-1. Cette fois, les Canucks voulaient rendre la pareille, dans un match qui a tenu toutes ses promesses. Une victoire des Canucks 5 à 4, en prolongations.
Un contexte chargé et des comptes à régler
Les Canucks sortaient d’une défaite frustrante face au Wild, une rencontre où tout avait semblé leur échapper, alors que le bilan est plutôt correct. En face, les Predators restaient sur une victoire convaincante contre Calgary, permettant de retrouver de la confiance après 3 défaites de rang. Deux dynamiques proches l’une l’autre, un classement NHL très proche, un soupçon de rancune, et une arène prête à exploser : la recette parfaite pour un match sous tension. Et quand les lumières se sont éteintes avant la mise au jeu, on sentait déjà que quelque chose allait se passer.
Le retour du capitaine, le cœur de Vancouver
Le public n’attendait qu’un nom : Quinn Hughes. Le capitaine faisait son grand retour après une blessure qui avait laissé un vide énorme dans le vestiaire. Dès ses premières présences, on a compris à quel point il manquait à cette équipe. Vision, calme, leadership… Hughes, c’est la boussole. Et ce soir-là, il a remis Vancouver sur la bonne trajectoire. Il n’inscrit pas de point hier, cela est vrai. Mais il donne un sentiment de sérénité aux Canucks, et tandis qu’on s’occupe de lui, Boeser et Pettersson reprennent du service.
Un match joué sur le fil
Dès le premier engagement, ça patinait fort. Nashville est entré dans la partie avec sa hargne habituelle : du forecheck agressif, des charges propres mais appuyées, et cette volonté d’imposer le ton. Cela fonctionne très rapidement avec l’overture de Forsberg. On sent toutefois que si Hughes avait fait son retour, un être manque à Nashville : Roman Josi. Dans le même style de jeu que le capitaine canadien, sans lui, Nashville est friable. On arrive à la mi-seconde période et le score est désormais de 3-1 pour Vancouver, avec notamment 2 buts en supériorité. Une supériorité qui permet également à Nashville de revenir dans le match grâce à Erik Haula. 3 à 2 à la fin de la seconde période.
Réponses, coups d’éclat et tension maximale
Aux assauts d’Evander Kane, Bunting et Blankenburg répondent. Nous arrinvons à la fin du temps règlementaire, à 4-4, 4 buts marqués en supériorité. Nashville a poussé pour revenir, et finira par rompre en prolongations sur un but de l’inévitable Boeser, une nouvelle fois assisté par Pettersson. Le détonateur s’appelle une nouvelle fois Quinn Hughes, non pas par ses points, mais sa présence : 6 tirs cadrés, 28 minutes de jeu, et un positif de +2. Il est bien de retour aux affaires.
Une victoire symbolique, un signal envoyé
Ce succès ne vaut pas seulement deux points en NHL, mais un écart avec le rival du soir. Il symbolise une équipe qui retrouve son âme, son capitaine et sa confiance. Les Canucks ont livré un match plein, équilibré, où la solidarité a pris le pas sur le doute. Et si cette rivalité avec Nashville continue sur cette lancée, on peut déjà cocher la date de leur prochaine rencontre : ça promet encore des étincelles.


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