Le Kraken s’incline face aux Rangers : un combat haletant, pas une défaite anodine
Le Kraken avait coché la date du 1er novembre depuis un moment. La NHL aussi, puisqu’elle était le témoin d’une soirée chargée. Premier gros test à domicile, premier vrai choc face à des New York Rangers en quête de confiance. Et s’il y a eu de la sueur, des frissons et un suspense XXL, Seattle a fini par céder, battu 3-2 en prolongation. Un revers frustrant, mais pas sans enseignements.
Une ambiance électrique à Seattle
Le Climate Pledge Arena n’a pas triché. Des tribunes pleines à craquer, des drapeaux bleus et argent qui s’agitent, et cette tension qu’on reconnaît aux grandes soirées de hockey. Le Kraken sortait d’une défaite amère contre Montréal quelques jours plus tôt, et on sentait l’envie de repartir du bon pied. Dès les premières minutes, Seattle a imposé un forecheck agressif, étouffant presque la relance new-yorkaise.
Mais les Rangers, eux, n’ont pas paniqué. L’expérience NHL à l’extérieur parle. Solides, patients, ils ont encaissé avant de frapper. Classique, mais diablement efficace.
Les Rangers dans leur zone
New York joue avec un calme glaçant en ce moment. Trois victoires de suite, dont deux après prolongations. Un blanchissage, et un effectif qui se remet en ordre. Les changements de ligne en repassant Zibanejad au côté de Panarin font désormais la ligne 1, JT Miller regagnant la deuxième, pour un équilibre retrouvé. On a aussi eu droit au premier blanchissage du gardien remplaçant Quick, qui peut désormais rivaliser avec Shesterkin.
Leur victoire à Seattle, c’est du Rangers dans le texte : discipliné, intelligent, efficace. Pas besoin de dominer 60 minutes pour faire plier l’adversaire. Il suffit d’être là quand ça compte.
Une prolongation cruelle mais spectaculaire
Le match aurait pu basculer des deux côtés. Les deux équipes se sont rendu coup pour coup, avec des gardiens en état de grâce. Puis la prolongation. Trois contre trois, glace ouverte, tout peut arriver. Et c’est là que Will Cuylle, le jeune attaquant symbole de ces progrès, opportuniste comme toujours, a coupé une passe hasardeuse pour filer seul et tromper le portier du Kraken d’un tir sec côté gant. 5 points en 5 matchs pour le canadien qui est désormais sur la première ligne d’attaque des Rangers.
New York sur un nuage
Cette victoire, c’est plus qu’un simple succès en déplacement. C’est une confirmation. Les Rangers avancent, sûrs de leur jeu, confiants dans leur plan. Trois matchs loin de chez eux, trois victoires, une impression de rouleau compresseur tranquille. Le retour au Madison Square Garden s’annonce électrique, avec un groupe qui respire la sérénité et la cohésion. Cependant, on a pu le voir, les victoires de Rangers se font à domicile, c’est bien le retour au Garden qui fait peur.
Seattle frustré, mais pas abattu
Côté Kraken, la défaite pique. Forcément. Mais difficile de leur reprocher quoi que ce soit. L’intensité y était, l’envie aussi. Il manque juste ce petit truc, cette lucidité en fin de match qui transforme une bonne prestation en victoire. Pour autant, rien d’alarmant, Seattle sait prendre des points à la maison, et devient une franchise qui peut faire peur, malgré 13 tirs uniquement au compteur hier soir, efficace des deux côtés de la glace.
Une saison qui s’annonce bouillante
Ce duel entre Seattle et New York a eu tout ce qu’on aime dans la NHL : du rythme, du talent, de la tension et ce petit goût de revanche qui donne envie d’en voir plus. Les Rangers confirment qu’ils font partie du haut du panier, tandis que le Kraken continue de bâtir, pierre après pierre, une équipe qui ne lâchera rien.
La saison vient à peine de commencer, mais une chose est sûre : Seattle a le feu, New York a le contrôle. Et le reste de la ligue ferait bien de prendre des notes.
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