Florian Wirtz frappe fort : Liverpool tient son nouveau joyau
Ils étaient plus de 70 000 au Nissan Stadium de Yokohama, mais quand Florian Wirtz a fait trembler les filets pour la première fois sous le maillot de Liverpool, c’est toute une fanbase rouge qui s’est levée à l’unisson. Pas pour le score, maîtrisé, 3-1 contre le Yokohama F. Marinos mais pour ce que ce but représente : le début d’un nouveau chapitre à Anfield.
Le gamin venu de Leverkusen n’a pas mis longtemps à faire parler son talent. Une accélération, un appel dans le bon tempo, une feinte de Curtis Jones pour ouvrir l’espace, et bim : Wirtz ouvre son compteur d’un plat du pied sec, propre, clinique. Premier but, premier frisson. La promesse d’une saison brûlante.
Hugo Ekitike, les premiers pas d’un pari à 91 millions
À la pause, Klopp fait entrer ses nouvelles recrues. Parmi elles, Hugo Ekitike, recruté pour 91 millions d’euros. Rien que ça. L’ancien de Francfort n’a pas marqué, mais il a montré de l’intention, de la hargne, et un vrai sens du déplacement. Il est encore brut, un peu brouillon parfois, mais ça sent la menace dans la surface.
Avant ça, Liverpool s’était fait surprendre sur une frappe d’Asahi Uenaka, à la 55e minute. Un petit vent frais sur la défense rouge, histoire de rappeler que les matchs amicaux ne sont jamais totalement amicaux. Pas grave. Wirtz égalise sept minutes plus tard, comme un vétéran, sans trembler.
Les jeunes prennent le relais, Klopp sourit
Derrière, ça déroule. Jeremie Frimpong, autre recrue made in Bundesliga, envoie une galette à Trey Nyoni, qui convertit l’offrande pour donner l’avantage à Liverpool. Puis c’est Rio Ngumoha, 16 ans à peine, qui termine le travail avec un petit bijou de sang-froid et de toucher.
3-1 score final, mais au fond, l’important était ailleurs : dans le jeu, dans les automatismes, dans les regards complices qui commencent à naître entre les anciens et les nouveaux.
Wirtz, la pièce manquante ?
Statistiquement, Florian Wirtz, c’est déjà du lourd : 16 buts, 14 passes décisives la saison dernière en Bundesliga. Mais au-delà des chiffres, c’est le style qui plaît. Ce mélange rare d’instinct et d’intelligence, cette capacité à lire le jeu un temps avant tout le monde. À 21 ans, il joue comme s’il en avait 30.
À Liverpool, il débarque dans un système qui semble taillé pour lui : pressing, transitions rapides, liberté entre les lignes. Et avec des joueurs comme Salah, Szoboszlai ou Alexander-Arnold autour de lui, le terrain devient un terrain de jeu grandeur nature. Le potentiel est immense. Les comparaisons avec un Özil version 2.0 ne sont pas si folles.
Une nouvelle ère en rouge ?
Loin de l’Europe, mais sous les projecteurs asiatiques, Liverpool a envoyé un message clair : le projet continue, les ambitions sont intactes, et les recrues sont déjà dans le bain. Wirtz et Ekitike, en une mi-temps, ont montré qu’ils n’étaient pas là pour faire de la figuration.
C’est la pré-saison, oui. C’est “juste” Yokohama, oui. Mais les signaux sont bons. Klopp peut respirer. Et les fans peuvent commencer à rêver : cette équipe a les moyens de défendre son titre… et d’en chercher d’autres.
Crédit photo : AP
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