Un choix à contre-courant
Dans une époque où les grands tournois de tennis à l’image de Wimbledon, l’US Open et l’Open d’Australie sont déjà passé à l’électronique, Roland-Garros choisit la résistance. Dans cette idée là, la Fédération Française de Tennis à annoncer que l’édition 2026 du tournoi parisien se fera toujours avec ses arbitres de ligne. Un choix presque anachronique dans une discipline qui file vers l’automatisation, mais qui illustre parfaitement ce que représente Roland-Garros : un mélange de tradition, de savoir-faire et de singularité.
La terre battue, terrain de vérité
Sur la terre battue, l’histoire se lit dans les traces. Ici, un arbitre n’est pas condamné à la supposition, il peut descendre de sa chaise, pointer du doigt l’empreinte laissée par la balle et décider. C’est tangible, presque palpable, une part de dramaturgie que l’œil électronique ne saurait recréer. En 2025, ils étaient 404 arbitres à officier, dont 284 Français. Une armée discrète mais vitale, garante d’une tradition vieille de plusieurs décennies.
La technologie pas toujours irréprochable
Le système ELC (Electronic Line Calling) a beau être applaudi pour sa précision, il n’est pas exempt de ratés. Wimbledon en a fait les frais cette année, avec des bugs techniques qui ont provoqué plus de frustration que de soulagement. Sur terre battue, à Madrid ou Stuttgart, certains joueurs ont ouvertement exprimé leur perplexité face aux décisions rendues par la machine. Alors, Roland-Garros préfère faire confiance à l’humain, quitte à assumer quelques erreurs.
Un symbole de fidélité et de caractère
Dans une période où les sports sont de plus en plus dictés par les technologie (Football VAR, Basketball Challenge) , le tournoi Français n’entend pas renier sa singularité. La FFT à confiance envers ses officiels, dont l’excellence est reconnue dans le monde entier. Et surtout, elle entend offrir une expérience différente, à la fois pour les joueurs et pour le public.
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