La nouvelle ère du tennis masculin : Alcaraz et Sinner prennent le pouvoir
Pendant près de deux décennies, le tennis masculin a été dominé sans partage par un quatuor légendaire : Federer, Nadal, Djokovic et Murray. Une ère de suprématie totale, parfois étouffante, qui ne laissait que des miettes à la concurrence.
Mais les temps changent. Une nouvelle génération pousse fort, et deux noms, surtout, sont en train de prendre le pouvoir : Carlos Alcaraz et Jannik Sinner.
Deux étoiles montantes… déjà au sommet
Alors que beaucoup pensaient que la fin des “Big 4” ouvrirait enfin le jeu, Alcaraz et Sinner n’ont pas attendu pour s’imposer. Ensemble, ils ont raflé les six derniers titres du Grand Chelem. Un passage de témoin express qui en a frustré plus d’un.
David Goffin : “C’est un peu rageant”
David Goffin, ancien numéro 7 mondial, l’a reconnu sans détour. Lors d’un événement à Stoke Park, il a confié : « C’est probablement agaçant. Toute ma carrière, mes grands parcours s’arrêtaient souvent face à Rafa, Roger, Novak ou Andy. Maintenant qu’ils baissent de rythme… ce sont deux jeunes qui prennent tout ! »
Le Belge évoque aussi cette époque où le tirage au sort d’un tournoi suffisait à faire grimacer : « On se demandait toujours où ils étaient dans le tableau, jusqu’où on pouvait espérer aller avant de tomber sur eux. »
Alcaraz, un mélange des légendes ?
Goffin ne cache pas son admiration pour le jeu d’Alcaraz, qu’il a déjà battu deux fois. « Il a un peu de chacun des ‘Big 3’. Parfois, il dégage la puissance de Rafa, parfois il joue relâché comme Roger, et il peut aussi devenir aussi solide que Novak. Il est encore jeune, mais il apprend vite. »
Un avenir qui s’écrit déjà au présent
Entre l’énergie explosive d’Alcaraz et la régularité chirurgicale de Sinner, le tennis masculin a déjà trouvé ses nouveaux porte-étendards. La relève n’est pas seulement là : elle est en train de dominer. Et si la comparaison avec les légendes est inévitable, ces deux-là semblent bien partis pour écrire leur propre histoire.
L’après “Big 4” est en marche, et il ne ressemble pas à une transition douce. Le haut niveau est déjà là, la rivalité s’installe, et les fans peuvent se réjouir : le spectacle ne fait que commencer.
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