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Le Serbe triomphe face à l’Américain Learner Tien

Un victoire certes, mais pas sans inquiétude. En effet, la légende serbe a réussi à s’imposer en trois manches face à l’Américain Learner Tien (6–1, 7–6, 6–2), confirmant ainsi son statut et sa capacité à dominer, même dans l’adversité constante. Pour autant, derrière cette victoire pour le moins mérité se cache des inquiétudes quant à sa condition physique qui a failli tout faire basculer au cours du deuxième set.

Un départ parfait

Le match avait démarré comme dans un rêve pour le Serbe. En un quart d’heure, le serbe avait réussi a plier le premier set (6–1), affichant une aisance quelque peu impressionnante. « J’ai bien débuté, je me sentais à l’aise », a-t-il expliqué après la confrontation.

Mais dès l’entame du deuxième set, le décor a changé. Les échanges se sont allongés, l’intensité est montée, et soudain, le corps a semblé lâcher.

L’ombre d’un problème physique

Visiblement diminué, le Serbe a dû faire appel au médecin. Une scène qui a glacé les spectateurs et fait remonter de vieux souvenirs de pépins physiques. « Je ne comprends pas la raison », a-t-il avoué, encore troublé. « J’ai été surpris par l’état de mon corps, c’était vraiment mauvais. »

Malgré la gêne, il a serré les dents, accroché le tie-break et arraché le deuxième set. Mais l’inquiétude, elle, est restée bien présente.

Un dernier set maîtrisé

Comme souvent, c’est dans la difficulté que le champion a trouvé les ressources pour rebondir. Plus précis, plus agressif, il a pris rapidement les devants dans le troisième set, qu’il a remporté sans trembler (6–2). « Il y a des aspects encourageants », a-t-il relativisé, soulagé d’avoir pu conclure sans nouveau contretemps.

Regarder vers l’avenir

Cette victoire reste une étape importante : elle confirme que le Serbe a encore le niveau pour briller et avancer dans le tournoi. Mais elle laisse aussi une interrogation : son corps tiendra-t-il la cadence sur la durée ?

Les fans, partagés entre enthousiasme et inquiétude, retiendront surtout la résilience affichée. Un message clair : même diminué, le Serbe reste un compétiteur hors norme, capable de transformer l’incertitude en victoire.