Jannik Sinner : cap sur l’US Open, la machine est en marche
Après son abandon face à Carlos Alcaraz à Cincinnati, Jannik Sinner ne se laisse pas rattraper par la frustration. Dans une interview donné à Ubitennis, l’italien a ouvert les coulisses de sa préparation pour l’US Open. Pas de discours lisse ou de phrases convenues : ici, chaque mot pèse. Chaque geste compte.
Le service : la précision avant tout
« Sans doute le service et le taux de premières balles, c’est là-dessus que nous allons travailler », lance Sinner. Ce n’est pas une déclaration creuse : il sait que le moindre centimètre peut décider d’un match. Le service, dans le tennis d’aujourd’hui, n’est plus seulement un coup : c’est une arme de guerre. Sinner l’a compris. Et il est prêt à transformer chaque seconde sur le court en un avantage décisif.
Le corps, carburant du talent
Mais la technique ne suffit pas. « Il faut que je sois en forme, et que je progresse », ajoute-t-il. Le tennis est un marathon déguisé en sprint. Courses, déplacements, endurance : chaque muscle doit répondre présent. À 22 ans, Sinner sait qu’un Grand Chelem ne pardonne aucun relâchement. Il prépare son corps comme on prépare une machine de précision.
Chaque détail compte, chaque fraction de seconde aussi
« Nous allons tout mettre en place pour ce rendez-vous », insiste-t-il. L’US Open ne laisse aucune place à l’improvisation. Les trajectoires, le timing, la récupération entre les points… Tout est analysé, disséqué, travaillé. L’Italien et son équipe peaufinent son jeu comme un horloger ajuste ses rouages.
Clairvoyance et détermination
Pour Sinner, l’objectif est limpide : être prêt pour l’US Open et défendre son titre. Pas de demi-mesure, pas de faux-semblants. Chaque entraînement, chaque détail compte. La maturité dont il fait preuve surprend pour un joueur si jeune. Et si la route est longue et exigeante, Sinner est prêt à la parcourir, pas à pas, point par point.
L’US Open arrive. Sinner ne veut pas seulement participer : il veut marquer les esprits. La machine est en marche, et elle a un seul but : gagner.
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