- 1 Les reines de Wimbledon : Ces femmes qui ont dompté le gazon londonien
- 2 Martina Navratilova : l’impératrice du gazon
- 3 Graf et Serena : deux ères, un même trône
- 4 Venus Williams : l’autre grande dame du Centre Court
- 5 Billie Jean King et Chris Evert : pionnières et rivales
- 6 Goolagong et Kvitová : deux victoires, une même magie
Les reines de Wimbledon : Ces femmes qui ont dompté le gazon londonien
Il y a de simples tournois de tennis, et puis il y a Wimbledon. Là où le blanc est roi, le gazon est sacré, et chaque revers résonne comme un écho à l’histoire. Depuis plus d’un siècle, les plus grandes joueuses ont foulé ce rectangle vert du All England Club, rêvant non seulement de gagner… mais de marquer à jamais le temple du tennis.
Certaines y sont parvenues. À force de grâce, de puissance et de constance. Voici celles que Wimbledon n’oubliera jamais.
Neuf titres. Cent vingt victoires. Une légende. Si une joueuse incarne Wimbledon, c’est bien Martina Navratilova. Elle y a presque vécu une carrière entière, de ses débuts timides en 1973 à son chant du cygne en 2004, à 47 ans. Sa première couronne en 1978, conquise face à Chris Evert, a lancé une domination presque sans partage : six titres consécutifs entre 1982 et 1987, une hégémonie que le tournoi n’a jamais revue.
Navratilova, c’était plus qu’un palmarès. C’était un style. Une présence. Une joueuse à la fois féroce et élégante, capable de transformer le gazon en terrain de jeu personnel. Wimbledon lui doit une partie de son mythe moderne.
Graf et Serena : deux ères, un même trône
Derrière l’impératrice, deux reines aux styles opposés, mais à l’impact colossal : Steffi Graf et Serena Williams. Sept titres chacune. Deux dominations étalées sur des époques différentes, mais avec une intensité similaire.
Graf, c’était la précision allemande, le fameux coup droit fulgurant, la grâce presque mathématique. Son sacre suprême ? Le “Golden Slam” de 1988, l’année où elle a tout gagné, Wimbledon inclus. Entre 1988 et 1996, elle a régné sans partage.
Puis est venue Serena. Une force de la nature, une mentalité de guerrière, une puissance sans précédent. De 2002 à 2016, elle a plié le tournoi à sa volonté, écrasant les services et les records. Elle n’a jamais cherché à jouer dans l’ombre de sa sœur. Mais à Wimbledon, elle a bâti sa propre légende.
Venus Williams : l’autre grande dame du Centre Court
Parfois dans l’ombre de Serena, Venus Williams n’en reste pas moins une icône de Wimbledon. Cinq titres, dont deux glanés lors de combats épiques face à sa cadette. Entre 2000 et 2008, Venus dominait par son envergure, son timing parfait au filet, et une vélocité rare sur gazon. À Londres, elle était dans son élément.
Billie Jean King et Chris Evert : pionnières et rivales
Avant les soeurs Williams, avant la vague des années 2000, Billie Jean King et Chris Evert incarnaient l’excellence et l’audace. King, avec ses quatre titres, a ouvert la voie à une nouvelle ère du tennis féminin. Elle a imposé le respect, tant sur le court qu’en dehors.
Evert, de son côté, n’a “que” trois Wimbledon à son nom. Mais elle a été l’éternelle rivale, celle qui a obligé Navratilova à puiser au plus profond d’elle-même. Leur duel, gravé dans les annales, a défini une génération.
Goolagong et Kvitová : deux victoires, une même magie
Elles n’ont pas trusté les podiums année après année, mais leur talent a brillé fort — même brièvement. Evonne Goolagong, avec son style fluide, a illuminé Wimbledon dans les années 70. Petra Kvitová, la Tchèque au revers tranchant, a marqué les années 2010 avec deux titres, dont un retour inoubliable après une blessure grave.
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