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Tennis : L'indestructible Wawrinka, toujours là

Tennis : L’indestructible Wawrinka, toujours là

Stanislas Wawrinka : une passion intacte malgré les défis

Le bruit du revers à une main de Stan Wawrinka ? C’est le son du refus. Le refus de vieillir, de raccrocher, de se ranger. À 40 ans passés, « Stan The Man » est censé être en train de trier ses médailles et d’écrire ses mémoires. Mais non. Le Suisse vient de nous livrer une Masterclass de résilience à l’ATP 500 de Bâle, crachant à la face de ceux qui le voyaient déjà défiler sur les courts de gala. Le feu sacré ? Il ne s’est pas éteint, il a juste besoin d’une étincelle pour repartir en mode brasier.

L’épilogue du tournoi fut, certes, l’élimination en huitième face à Casper Ruud (6-4, 7-6(5)). Un jeune loup qui court vite. On l’accepte. Mais si l’on regarde bien le tableau de bord, on y voit surtout la preuve que Stan n’est pas là pour faire de la figuration. Le Norvégien, lui-même, a dû sortir le grand jeu, transpirer sang et eau pour s’imposer, notamment dans ce tie-break final où l’expérience du vétéran a fait trembler le béton. C’était un match de coupe, pas une retraite aux flambeaux.

L’éclat, le vrai, il est arrivé dès le départ. Une victoire autoritaire contre Miomir Kecmanovic. Un message clair, envoyé à la vitesse d’un TGV : l’ancien numéro 3 mondial est toujours capable de désosser n’importe quel adversaire pris à la gorge. Il a encore cette main, cette puissance, cette capacité à devenir subitement injouable. Le poignet ne tremble pas, la volonté encore moins.
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Quand la passion vous tient à la gorge

150e mondial. Pour un joueur qui a soulevé trois Majeurs, l’étiquette pique un peu. Mais pour Wawrinka, les chiffres sont juste du bruit de fond. « Je suis content d’avoir pu démontrer un bon niveau de jeu, » lance-t-il sans fausse modestie. Pas de drame shakespearien, juste une évaluation pragmatique. Il joue encore, il gagne encore, il se bat encore. C’est tout ce qui compte.

Son moteur ? Ce n’est plus la gloire démesurée, c’est l’addiction pure à l’instant. L’adrénaline. La pression. Ce moment où tout bascule sur une ligne de fond de court. « Quand on a encore la possibilité de ressentir ces émotions, il faut saisir cette opportunité, » résume-t-il. Il est là pour le frisson, pour cette sensation que seuls les athlètes d’élite connaissent. L’âge n’est qu’une donnée biométrique, pas un verdict.

Alors, pourquoi s’infliger des Challengers, parfois dans l’anonymat ? Pourquoi ne pas simplement faire des exhibitions lucratives ? La réponse est dans son regard, dans ses mots : « La passion n’est pas limitée par l’âge. » Il a besoin de se confronter, de se mesurer, de sentir le vent de la compétition, qu’elle souffle sur un court central bondé ou sur un terrain annexe un peu délaissé. Il joue, donc il est.

L’héritage : ne jamais plier

Le parcours de Stan, c’est une leçon de vie pour quiconque a déjà pensé « il est trop tard ». Il a percé tard, il a triomphé contre des légendes, il est revenu de blessures qui auraient mis n’importe qui à plat. Son tennis est son manifeste : la persévérance paie, toujours. C’est un modèle de l’ombre qui a appris à briller en pleine lumière par la seule force du travail acharné et d’une ténacité absolue.

Et il regarde déjà Bâle l’année prochaine. L’idée même de cet engagement est folle et magnifique. Stanislas Wawrinka est plus qu’un joueur ; il est une énigme qui continue de s’écrire, revers après revers. Il est la preuve que tant que la volonté est là, le spectacle aussi. On attend le prochain rugissement de « Stan The Man », ce champion dont l’histoire n’est définitivement pas finie.

Crédit photo : JADE GAO / AFP

Auteur/autrice

  • Julien Ollivier

    Etudiant en licence AES à Paris 1 Panthéon Sorbonne, je suis passionné depuis longtemps par le sport et l’actualité sportive. Grand fan de football et de tennis, le journalisme sportif m’a toujours fais rêver. J’ai rejoint l’équipe de PenseBet en juillet 2025, en apportant mon aide dans la rédaction d’articles de news.


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