Un guerrier qui refuse d’abdiquer
À 39 ans, Stanislas Wawrinka ne joue plus pour accumuler les trophées comme à la grande époque, mais pour nourrir une passion intacte. Demi-finaliste au Challenger de Cancún, le Suisse continue de tracer sa route avec la même intensité qu’à ses débuts. Sa carrière a déjà tout d’un roman : trois titres du Grand Chelem, des batailles homériques contre les plus grands, et une longévité exceptionnelle. Pourtant, Stan ne se satisfait pas d’un rôle de figurant. Sa rage de vaincre est toujours là, même quand les portes semblent se refermer devant lui.
La douche froide de l’US Open
La déception est à la hauteur du joueur : immense. Wawrinka, sacré à New York en 2016, espérait une wild card pour retrouver l’ambiance électrique de Flushing Meadows. Mais cette invitation n’est jamais arrivée. Une claque, que son entraîneur Magnus Norman a tenté de relativiser : « Nous espérions obtenir une wild card pour l’US Open, mais nous rentrerons chez nous pour travailler sur nos points faibles. » Pas de plainte, pas d’amertume. Juste une volonté affichée de continuer à progresser, même à un âge où la plupart ont déjà rangé les raquettes.
Retour aux fondamentaux
Ce refus n’a fait que galvaniser l’équipe. La réponse ? Travailler, encore et toujours. Repartir sur les terrains d’entraînement, analyser, corriger, ajuster. Wawrinka n’a jamais été étranger à l’effort : ses plus grands succès sont venus après des combats acharnés contre lui-même. Aujourd’hui, l’histoire se répète. Peu importe l’absence à New York, l’objectif reste le même : revenir plus fort, plus tranchant, prêt à surprendre encore.
Une page qui s’écrit encore
La liste des wild cards publiée par l’US Open ne mentionne pas Wawrinka. Mais si le coup est rude, il n’est pas définitif. Le circuit est vaste, et les opportunités ne manqueront pas pour un joueur qui reste une attraction partout où il passe. Dans les vestiaires comme chez les fans, son nom évoque toujours respect et admiration.
Stan, l’éternel
Le temps n’a pas effacé ce qui fait de Wawrinka un joueur unique : une puissance de coup droit capable de faire vaciller n’importe quel adversaire, une résilience forgée dans la douleur, et cette passion pure pour le jeu. L’avenir n’est pas garanti, mais il est ouvert. Et si Stan a prouvé une chose dans sa carrière, c’est qu’il ne faut jamais le sous-estimer.
En définitive, l’absence de wild card à l’US Open n’est pas une fin mais un chapitre de plus dans une carrière jalonnée de rebonds. Le monde du tennis attend de voir quelle sera la prochaine surprise de « Stan the Man ». Et lui, fidèle à lui-même, ne demande qu’à rallumer une fois encore l’étincelle.
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