“Les amis, quand j’ai décroché cette balle de set et que vos encouragements ont fusé, j’ai eu des frissons !”, Sabalenka au public
Aryna Sabalenka n’a pas traîné pour rappeler pourquoi elle est la patronne du circuit. En ouverture de son US Open, la Biélorusse a plié l’affaire en 1h22, expédiant la Suissesse Rebeka Masarova (7-5, 6-1) sans jamais trembler. Une démonstration de force, une vraie carte de visite envoyée au reste du tableau.
Et comme souvent avec Sabalenka, ce n’est pas juste le score qui marque. C’est l’attitude, la présence, cette intensité qui électrise le stade.
Sabalenka, puissance maîtrisée
Il y a des matchs qui ressemblent à des avertissements. Celui-ci en est un. Dès les premiers échanges, Sabalenka a imposé son tempo : services lourds, frappes tendues, aucun cadeau. Masarova a résisté tant bien que mal dans le premier set, grattant quelques balles et obligeant la numéro 1 mondiale à rester concentrée. Mais une fois le verrou sauté, le deuxième set s’est transformé en rouleau compresseur.
La différence entre les deux joueuses ? La capacité de Sabalenka à claquer au bon moment. Un break au timing parfait, un service comme point d’ancrage, et soudain, la rencontre bascule. Le genre de maîtrise qui distingue une joueuse qui vise le titre d’une simple passante.
Une connexion avec le public
Si l’US Open a une saveur particulière, c’est parce que New York n’est jamais un simple décor. Le public y est bruyant, impliqué, parfois imprévisible. Et Sabalenka adore ça.
« Les amis, quand j’ai gagné ce point de set et que vous m’avez soutenue, j’ai ressenti des frissons », a-t-elle lancé au micro, sourire aux lèvres, après la victoire. La phrase résume tout : la championne n’est pas qu’une machine à frapper fort, elle sait se nourrir de l’énergie des gradins, dialoguer avec eux, jouer sur cette atmosphère unique.
Le stade, déjà acquis à sa cause, a répondu par une ovation. Et dans cette relation joueur-public, on a senti un supplément d’âme, comme un carburant qui pourrait lui servir pour la suite du tournoi.
La menace plane déjà
Avec ce premier tour expédié, Sabalenka s’installe dans la peau de la grande favorite. Sa confiance transpire, son jeu claque, son langage corporel annonce la couleur : elle est là pour défendre son titre, pas pour faire de la figuration.
Bien sûr, le chemin est encore long, les obstacles nombreux, et le tableau ne manquera pas de pièges. Mais une chose est claire : si Sabalenka maintient cette intensité et cette précision, il faudra aller la chercher très loin pour l’empêcher de soulever une deuxième fois de suite le trophée new-yorkais.
L’US Open n’a fait que commencer, mais déjà, la numéro 1 mondiale a posé son empreinte. Une entrée fracassante, presque intimidante. Et le message est clair : la reine est en place, à qui le tour ?
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