Arsenal mise sur Kepa : un choix audacieux à contre-courant
À contre-pied du marché, Arsenal a officialisé la signature de Kepa Arrizabalaga pour 5 millions de livres. Un montant presque symbolique pour un joueur encore détenteur du record du transfert le plus cher pour un gardien (71 millions de livres versés par Chelsea en 2018). À 30 ans, le portier espagnol rejoint les Gunners pour trois saisons. Une décision qui interroge autant qu’elle intrigue. Car derrière le prix et le nom, se cache un pari bien plus profond sur l’avenir du club.
Kepa, un pari d’expérience
On ne recrute pas Kepa par hasard. Si ses années à Chelsea n’ont pas toujours été simples, son passage au Real Madrid la saison dernière, en prêt, a montré qu’il restait un gardien capable de répondre dans les moments chauds. Arsenal mise sur ce vécu. Arteta cherche un profil capable de sécuriser l’arrière-garde tout en relançant proprement. Kepa, formé à l’école espagnole, colle à ce cahier des charges. Ce n’est peut-être pas le nom le plus clinquant du mercato, mais c’est peut-être le plus intelligent.
Kepa is a Gunner 🔴@Arsenal pic.twitter.com/JfQpb20NtA
— Premier League India (@PLforIndia) July 1, 2025
Une hiérarchie relancée dans les cages
Ce transfert rebat les cartes. Jusqu’ici, David Raya semblait s’être imposé comme numéro un, après avoir pris le dessus sur Aaron Ramsdale. Mais l’arrivée de Kepa n’a rien d’anodin. L’Espagnol ne vient pas pour cirer le banc. Il arrive pour jouer, pour bousculer, pour s’imposer. Arteta le sait : la concurrence dans les buts est une arme à double tranchant. Bien utilisée, elle pousse tout le monde vers le haut. Mal gérée, elle fragilise. À lui de trouver le bon équilibre.
Plus qu’un gardien, un message
En recrutant Kepa, Arsenal envoie un signal clair : celui d’un club qui veut du contrôle, de la maturité, et des profils capables de gérer la pression. Ce n’est pas seulement une réponse à un besoin sportif, c’est un geste stratégique. À ce prix-là, c’est aussi une affaire. Et dans une Premier League où chaque point compte, chaque détail peut faire la différence. Kepa pourrait bien être ce détail-là.
Un vestiaire qui gagne en vécu
Au-delà de ses gants, c’est aussi une voix que Kepa apporte. Une voix qui a connu la pression de Stamford Bridge, la rigueur du Bernabéu, les projecteurs de la sélection espagnole. Ce genre de vécu, Arsenal en a besoin pour continuer à grandir. La jeunesse est là, le talent aussi. Ce qu’il fallait, peut-être, c’était un homme comme lui pour épauler, guider et rassurer.
Crédit photo : Arsenal Football Club
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