Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…
Retrouvez nos conseils sur www.joueurs-info-service.fr 09-74-75-13-13 (appel non surtaxé)
Wembanyama éteint les Bulls (38PTS)

Wembanyama éteint les Bulls (38PTS)

Trois mots : inédit, implacable, irréel. Ce lundi soir, au United Center, Victor Wembanyama n’a pas juste dominé. Il a imprimé un match dans le marbre. Face aux Chicago Bulls, le français a inscrit 38 points, 12 rebonds, 5 passes, 5 contres… et planté 6 tirs à trois-points. Et dans le money time, quand tout vacillait, il est monté au front. Il a arraché le match. Il a « pris le contrôle ». Il a gagné. Les Spurs de San Antonio Spurs l’ont emporté 121-117.

Le contexte : remontée d’anthologie

Chicago menait 104-91 dans le quatrième quart-temps. Beaucoup se sont alors dit que la soirée le match était plus ou moins plié. Mais voilà : Wembanyama a dit non ! Il a activé le mode « show ». Avec ses énormes 2,25 m, son envergure de 2,43 m et cette fluidité hors norme, il est devenu un cauchemar pour les Bulls.

Et dans cette phase décisive du match, il a planté le tir de la gagne à 27,9 secondes de la fin. Le genre de moment où les lumières tournent, où le souffle se coupe, et où Wembanyama s’élève. C’est au terme d’un run de 32-19 dans le dernier quart que San Antonio a renversé la vapeur. Et au cœur de cette secousse, lui. Œil froid, bras long, silhouette étrangère dans un univers ordinaire.

Le personnage : Wembanyama en orbite

Ce n’est pas simplement un « très bon match ». Wembanyama est à peine âgé de 21 ans, mais il joue comme un vétéran, en imposant son jeu, son savoir, et ce, sur chaque possession. Dans la peinture, derrière l’arc, en transition. Trop grand pour être contenu. Trop mobile pour être ignoré.

Cet été, on parlait déjà d’évolution, d’affinement. Ce soir, il a livré une performance qui résonne comme un message : « Je suis là. » Il a couvert tout le spectre. Scorer, protecteur de cercle, créateur. L’équation est simple : s’il est sur le parquet, la dimension du jeu change.

Et ce tir à 3-points qui finit le travail ? Ce n’est pas un hasard. Ce n’est pas de la chance. C’est la conséquence d’un profil désormais calibré pour éclater à chaque niveau. Un pivot-ailier presque magique, un Swiss-army knife du basket.

Le money time : moment « Wembanayama »

Quand le chrono flirte avec les 30 secondes, que le soupçon de défaite plane, Wembanyama a allumé le turbo. Tir de la gagne à 27,9 s. Une réponse au challenge. Une affirmation. Il s’élève, lève les bras, et dans ce dernier soupir de match, impose sa signature.

Ce n’était pas un clin d’œil. C’était un doigt d’honneur à la peur, à la pression, à l’habitude. Une bascule assumée. Il ne s’est pas contenté de finir le boulot : il l’a pris à bras le corps. Face à des Bulls qui semblaient avoir la main, il a dit « non merci ». Et il a forcé la victoire.

Quelles conclusions en tirer ?

Oui, ce match est une gigantesque carte de visite. Mais ce n’est pas une finale. C’est un chapitre. Une entreprise en cours de construction. Les Spurs respirent. Ils se rendent compte qu’ils ont une pièce maîtresse sur le plateau. Un leader d’électricité.

Et pour Wembanyama, ce soir marque un seuil. Le seuil où « espoir immense » se mue en « réalité palpable ». Le seuil où on cesse de dire « et s’il ? » pour dire « quand ». Maintenant, la question est : jusqu’où va-t-il porter cette équipe ? Jusqu’où va-t-il redessiner les contours d’un jeu dominé par sa présence ?

Car en substance, ce qu’il a fait ce soir, c’est rare. Ce qu’il a fait ce soir, c’est historique. Il n’y a pas besoin de mettre des mots compliqués. Il suffit de regarder ses 38-12, ses tirs décisifs, son contrôle, son charisme silencieux. C’est un joueur transformateur.

Quand la nuit tombe sur Chicago, que les Bulls pensaient tenir leur proie, Wembanyama a allumé les projecteurs. Il a livré une performance monumentale, forte de chiffres rarissimes, et d’un clutch semblant écrit d’avance. Pour les Spurs, pour lui, pour le basket français, c’est un signal fort : « Je suis déjà ici ». Et pour le reste de l’Ouest, pour le reste de la NBA : mieux vaut se réveiller. La galaxie Wembanyama vient sans avertissement.


Bouton PenseBet

Crédit photo : Photo par GEOFF STELLFOX / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP

Auteur/autrice

  • Wembanyama éteint les Bulls (38PTS)

    Fondateur du Média basket Time_Out_fr sur les réseaux sociaux, j’écris également pour le site LeRoster depuis 2024 tout en participant à l’aventure PenseBet depuis 2025 afin de couvrir le plus possible l’actualité de ce sport.


Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *