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Wimbledon : Djokovic, Sinner et Draper en haut de tableau, Alcaraz avec un tirage plus clément

Wimbledon : Djokovic, Sinner et Draper en haut de tableau, Alcaraz avec un tirage plus clément

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Wimbledon : Sinner, Djokovic et Draper dans une première moitié explosive

Le tirage au sort du tableau masculin de Wimbledon 2025 fait déjà monter la température. Trois noms, trois prétendants au titre, un seul billet pour la finale : Jannik Sinner, Novak Djokovic et Jack Draper. Tous entassés dans la même moitié, prêts à s’entre-déchirer sur l’herbe sacrée du All England Club.

Sinner, numéro un mondial, arrive avec l’envie furieuse d’effacer sa finale perdue à Roland-Garros. Djokovic, lui, joue contre le temps, les doutes, mais toujours avec la même obsession d’écrire l’histoire. Et Draper ? L’enfant du pays veut bousculer l’ordre établi, galvanisé par le public londonien. Résultat : une partie haute du tableau qui promet des étincelles, dès les premiers jours.

Jack Draper, le pari du cœur et du combat

Il y aura de l’électricité dans l’air chaque fois qu’il entrera sur le court. Jack Draper, désormais tête de série n°4, porte sur ses épaules les espoirs d’un pays qui rêve de revivre les jours glorieux de Murray. L’anglais aura fort à faire cela dit pour rallier ne serait-ce que le dernier carré.

Dès le troisième tour, Alexander Bublik pourrait surgir. Le Kazakh, fantasque mais dangereux, l’a déjà piégé récemment sur terre. En huitièmes, c’est peut-être Jakub Mensik, le phénomène tchèque de 18 ans, qui l’attendra. Puis Novak. Rien que ça. Un quart de finale contre le septuple vainqueur du tournoi. Central, tribunes pleines, tension à couper au couteau. Et s’il passe, il pourrait bien retrouver Sinner pour une demi-finale qui aurait des allures de passation de pouvoir. Ou pas.

Djokovic, le vieux lion toujours debout

On l’avait presque enterré. On aurait dû savoir mieux. Novak Djokovic, aujourd’hui 6e mondial, reste le boss du gazon londonien. Un seigneur, un survivant. Même avec un genou qui grince, un âge qui avance, il revient ici pour une seule chose : le 25e titre du Grand Chelem. L’éternité.

Il débute contre Alexandre Muller. Puis, possiblement, Alex Michelsen au troisième tour. En huitièmes ? Alex de Minaur, ce bulldog australien qui ne lâche jamais rien. Et derrière ? Draper. Central. Nuit londonienne. Frissons garantis. Djokovic n’a pas besoin d’être favori. Il a juste besoin d’être là. Et à Wimbledon, il est toujours là.

Sinner, l’heure de vérité

Depuis six mois, Jannik Sinner marche sur l’eau. Titre à l’Open d’Australie, finale à Paris, domination tranquille sur le circuit. Il est le patron. Mais il sait que Wimbledon, c’est autre chose. Le gazon demande des réflexes, une inspiration, une adaptation permanente. Et cette fois, le chemin ne sera pas pavé de roses.

Luca Nardi pour démarrer, ok. Mais ensuite ? Shapovalov, Tommy Paul, Musetti. Que des joueurs capables de frapper fort, de sortir un match parfait. Et en demi-finale, peut-être Djokovic. Le genre de rendez-vous qui écrit une carrière. Sinner ne vient pas pour faire de la figuration. Il vient pour mettre la main sur le trophée que son coach, Darren Cahill, lui murmure à l’oreille depuis des mois. Il est prêt. Mais prêt ne suffit pas toujours.

Alcaraz, soleil tranquille sur l’autre moitié

Pendant que l’orage gronde en haut du tableau, Carlos Alcaraz, lui, savoure une éclaircie. Le double tenant du titre a hérité d’un tirage plutôt doux. Fabio Fognini au premier tour ? Spectacle assuré, mais danger limité. Ensuite, Auger-Aliassime puis Rublev pourraient tenter de ralentir la machine espagnole.

En quarts, Holger Rune pourrait se dresser devant lui. Le Danois l’a déjà battu. Il sait comment gêner Carlitos. Mais avant cela, Rune devra sortir d’une section truffée de pièges : Tiafoe, Lehecka, ou encore Sebastian Korda. Alcaraz, lui, avance à son rythme, avec cette insouciance contagieuse et ce jeu explosif qui fait lever les foules. L’autre moitié du tableau, c’est sa cour. Pour l’instant.

Zverev, le défi de l’histoire

Alexander Zverev, 3e mondial, traîne toujours la même question derrière lui : quand percera-t-il vraiment à Wimbledon ? Jamais de quart ici. Pas même une demie. Et pourtant, cette année pourrait être différente. Ou pas.

Il ouvre face à Arthur Rinderknech. Mais très vite, Matteo Berrettini pourrait surgir. Le finaliste 2021 l’a déjà battu sur ce même gazon. Un duel d’artilleurs qui pourrait faire trembler les lignes du court n°1. Puis Cerundolo, en mode outsider latino. Et peut-être Fritz, encore. L’Américain, sa bête noire, l’a dominé cinq fois d’affilée. Dont ici-même. Zverev sait que l’histoire ne l’attendra pas indéfiniment. Cette édition est peut-être sa dernière grande chance.

Le décor est planté

Le tableau est sorti, les lignes sont claires, les bombes à retardement sont en place. Sinner, Djokovic, Draper : un seul verra la finale. Le gazon n’a pas encore été foulé, mais les enjeux sont déjà énormes.

Wimbledon 2025 s’annonce comme un théâtre de confrontations brutales, d’éclosions attendues et de chutes douloureuses. Dans l’air londonien flotte cette tension particulière, ce parfum de grand chelem où chaque point peut basculer un tournoi. Il n’y a plus qu’à laisser les balles parler.

 


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