Indiana frappe fort sans Caitlin Clark et fait taire le Mercury
Il y avait de la tension dans l’air à Gainbridge Fieldhouse. Pas seulement à cause de l’absence de Caitlin Clark, laissée au repos pour ce match contre Phoenix. Non, ce soir, le public d’Indianapolis voulait une réponse, un sursaut. Et il l’a eu. Porté par une Aliyah Boston en mode patronne, un collectif soudé, et une Aari McDonald en feu, le Fever a dominé le Mercury dans un match plus électrique qu’un concert de Travis Scott. Score final : 96-85. Et franchement, ce n’était pas volé.
Un début à l’avantage de Phoenix, mais ça ne dure pas
Le Mercury a débarqué sur le parquet comme une équipe en mission. Ça court, ça shoote, ça déroule : 30-20 à la fin du premier quart, avec un run bien géré, une Kathryn Westbeld active, et Alyssa Thomas toujours aussi chirurgicale. En face ? Indiana galère. Pas de Clark, pas de rythme.
Mais voilà : Aari McDonald décide de hausser le ton. Un 12-0 lancé comme un uppercut, des pénétrations agressives, un tir du parking qui fait exploser la salle. En deux temps trois mouvements, Indiana passe devant (38-35). Le Mercury tente bien un retour express, mais c’est Indiana qui vire en tête à la pause : 55-50.
Le Fever se soude, le Mercury craque
En deuxième mi-temps, l’intensité monte d’un cran. Chaque panier est contesté, chaque rebond est une guerre de tranchées. Et dans cette baston, le Fever se montre plus malin, plus dur, plus collectif. Natasha Howard cadenasse la raquette, Damiris Dantas empile les points comme au drive-thru, et l’écart commence à grimper : 72-62 à l’approche du money time.
Phoenix tente un dernier push. Mais il est trop tard.
Aliyah Boston sort le bleu de chauffe
Le dernier quart ? Aliyah Boston Time. Elle prend feu. Elle écrase la raquette, elle provoque les fautes, elle joue avec les nerfs. Résultat : 17 de ses 22 points scorés dans le dernier quart. C’est ce qu’on appelle prendre ses responsabilités, et Indiana peut lui dire merci. Parce qu’à ce moment du match, c’est elle qui tient la baraque.
Et comme si ça ne suffisait pas, Chloe Bibby et Sophie Cunningham dégainent deux tirs à trois points assassins, histoire de clore le débat. Le Mercury est KO. Le public exulte.
Un message envoyé à toute la ligue
Ce match, c’est plus qu’une victoire. C’est un statement. Sans Caitlin Clark, Indiana a montré qu’il y a de la profondeur, du caractère, et du feu dans les veines. McDonald a assuré, Boston a dominé, le banc a répondu présent. Et au passage, la salle n’a pas manqué de faire sentir à DeWanna Bonner, de retour en Indiana, qu’on n’oublie pas facilement. Huées, ambiance tendue, du pur basket US comme on l’aime.
Pas de star ? Pas de problème. Ce Fever-là a de la fierté. Et ce soir, il l’a crié fort.
Crédit photo : Darron Cummings/AP
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