Les Valkyries en route vers les playoffs : une saison mémorable
Golden State a frappé fort. Pour leur toute première saison dans la ligue, les Valkyries s’offrent déjà une place de choix dans la hiérarchie. La victoire face à Indiana (75-63) n’a pas seulement validé une performance collective solide, elle a aussi mis en lumière le talent made in France. Trois Bleues ont brillé, et parmi elles Iliana Rupert, qui a livré le match de sa jeune carrière avec 21 points. À ses côtés, Janelle Salaün (10 points, 4 rebonds) a donné le ton, confirmant que cette équipe n’a rien d’une simple belle histoire de passage.
Un départ canon signé Salaün et Rupert
D’entrée, les Valkyries ont annoncé la couleur. Deux tirs primés pour Salaün, deux autres pour Rupert, et la salle a vite compris que la soirée ne serait pas ordinaire. Le score grimpe à 14-5, la confiance explose et Indiana accuse déjà le coup. Rupert, intenable, enchaîne dans la raquette et permet à Golden State de terminer le premier quart avec onze points d’avance (25-14). Quand Salaün dégaine encore de loin pour porter l’écart à +20 (34-14), les Valkyries ressemblent à une équipe de vétérans en mission, pas à une franchise en rodage.
Indiana tente de s’accrocher
Il fallait bien une réaction, et elle est venue. Portées par Natasha Howard et Aerial Powers, les Fever recollent avec un 8-0 qui redonne un peu de vie au match. À la pause, un tir lointain de Kelsey Mitchell entretient l’espoir (44-32). Le troisième quart est plus accroché, et Indiana grignote, jusqu’à revenir à seulement sept longueurs après un lay-up de Powers (55-48). Mais chaque fois que les Valkyries semblent trembler, elles trouvent une réponse.
La séquence qui tue
La bascule arrive dans le dernier quart. Un 11-0 implacable met Indiana à genoux : tir primé de Rupert, lay-up plein d’énergie de Carla Leite, puis Veronica Burton sanctionne depuis le corner. Sur l’action suivante, interception, passe éclair, et Leite transforme un 2+1 en apothéose (66-50). La messe est dite, le public exulte, et Rupert termine le travail en patronne.
Une équipe qui refuse les limites
Cette victoire, c’est plus qu’un simple succès de saison régulière. C’est un manifeste. Les Valkyries ne se contentent pas de vivre une belle première année, elles veulent jouer les trouble-fêtes dès les playoffs. Avec un collectif soudé, des joueuses en pleine confiance et une alchimie qui saute aux yeux, Golden State s’impose comme une menace crédible. La fin de saison s’annonce électrique, et une chose est claire : ces Valkyries n’ont pas fini de surprendre.
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