Las Vegas en quête de rédemption après un revers inattendu
Las Vegas roulait sur la ligue. Dix-huit victoires sur les dix-neuf derniers matchs, une impression d’invincibilité, et une A’ja Wilson fraîchement couronnée MVP pour la quatrième fois de sa carrière. Tout semblait écrit. Puis Indiana est arrivé, sans complexe, et a infligé aux Aces une claque aussi brutale qu’imprévisible. D’un coup, l’armure a craqué, et l’équipe de Becky Hammon se retrouve face à ses doutes.
FEVER STUN ACES AND STEAL GAME 1 ON THE ROAD 🤯🔥
Kelsey Mitchell: 34 PTS, 4-6 3PT
A’ja Wilson: 16 PTS, 6-22 FGTHEY SPOIL A’JA’S MVP DAY 😳 pic.twitter.com/VwpPI5EsoF
— Bleacher Report (@BleacherReport) September 21, 2025
Le coup de froid
Quand on domine autant, la moindre fissure prend des airs de faille béante. Ce revers face au Fever a tout d’un rappel à l’ordre. Les Aces ont paru englués, incapables de dicter leur rythme. A’ja Wilson a connu l’une de ces soirées où rien ne tombe dedans (16pts, 13 rebs, 6/22 au shoot) , et ses coéquipières n’ont pas su prendre le relais. Le contraste était violent : Indiana jouait libéré, porté par la grâce d’une Kelsey Mitchell intenable.
Kelsey Mitchell en mode star
34 points. Une avalanche. Mitchell a transformé chaque possession en cauchemar pour la défense de Vegas. Les Aces n’ont jamais trouvé la clé, Hammon l’a reconnu sans détour : « On n’a même pas essayé de la ralentir. » Une confession dure mais lucide. Car au-delà des chiffres, c’est l’énergie, la hargne et la fluidité du Fever qui ont étouffé Las Vegas.
Un jeu figé, une équipe figée
12 passes décisives. 12 pertes de balle. Tout est dit. Ce qui faisait la force de Vegas, ce jeu collectif huilé, s’est évaporé en un match. Le ballon ne circulait plus, les actions reposaient trop sur des exploits individuels, et quand Wilson n’a pas répondu présent, le château s’est effondré. C’est le paradoxe cruel des grandes équipes : quand le moteur cale, personne ne sait vraiment qui tient le volant.
Rebondir ou sombrer
Becky Hammon ne panique pas. Elle connaît sa star. Wilson ne fait jamais deux mauvais matchs de suite. Mais la coach sait aussi que la solution ne peut pas venir uniquement de son MVP. Les Aces doivent redevenir une armée. Chelsea Gray doit reprendre son rôle de métronome, Jackie Young doit réaffirmer son agressivité, et les seconds couteaux doivent peser. Vegas a trop de talent pour se reposer sur une seule joueuse.
Un match déjà capital
La suite ? Un test grandeur nature. Soit les Aces se réveillent et rappellent à tout le monde pourquoi elles dominent la WNBA depuis trois ans, soit elles laissent Indiana croire qu’un tremblement de terre est possible. Pour Wilson et ses partenaires, l’heure n’est plus aux calculs. Il faut répondre, et vite. Parce que dans ces Playoffs, le doute est le pire des adversaires.
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