WNBA : Le classement de Candace Parker suscite de multiples débats

Candace Parker bouscule les codes avec son classement WNBA

Quand une légende parle, la planète basket écoute. Et quand Candace Parker livre son top des joueuses actuelles, les réactions ne se font pas attendre. Dans un entretien accordé à Complex Sports, la triple championne WNBA a dévoilé sa hiérarchie personnelle… en toute franchise. Résultat : un débat enflammé et une salve de commentaires à la hauteur de son aura.

Une pyramide qui fait trembler les certitudes

Plutôt qu’un simple top 5, Parker a choisi la métaphore d’une pyramide pour structurer son classement. Tout en haut, trois noms : A’ja Wilson, Napheesa Collier et Breanna Stewart. Des postes 4, comme elle. Des leaders, des game changers. Des joueuses capables d’impacter les deux côtés du terrain et d’emmener leurs équipes loin, très loin. “Elles sont la colonne vertébrale de la ligue”, résume Parker.

La relève prend de l’altitude

Au niveau juste en dessous, dans la catégorie A, on retrouve des noms déjà bien connus du grand public : Caitlin Clark, Kelsey Plum et Sabrina Ionescu. Pour Parker, Clark a le potentiel pour grimper encore plus haut. “Elle n’y est pas encore, mais elle a tout pour y arriver”, estime-t-elle. Une reconnaissance qui confirme que la jeune prodige est sur la bonne voie, même si le chemin vers l’élite reste semé d’embûches.

Des choix qui dérangent

C’est dans les rangs inférieurs que les avis se divisent. La catégorie B accueille Arike Ogunbowale et Paige Bueckers, deux stars aux qualités indéniables mais que Parker considère encore trop irrégulières pour entrer dans le cercle des leaders incontestés. Mais le vrai séisme vient de la catégorie C. Angel Reese et Cameron Brink, toutes deux rookies, s’y retrouvent classées. La présence d’Angel Reese à ce niveau a immédiatement déclenché une vague de réactions, surtout chez ses fans les plus fervents.

Un regard sans filtre

Candace Parker n’a pas tourné autour du pot. Pour grimper dans la pyramide, il faut être capable de porter une équipe, de prendre feu offensivement et de faire la différence dans les moments décisifs. “Angel est une machine au rebond offensif, mais elle doit encore apprendre à être une vraie menace avec le ballon”, explique-t-elle. Un constat plus qu’une critique, mais qui a fait grincer des dents.

Du jeu, pas des clashs

Face à la polémique, Parker a tenu à recadrer les choses. Pour elle, la WNBA a besoin de discussions franches et professionnelles, à l’image de ce qui se fait en NBA. “On doit pouvoir parler du jeu, du niveau, des performances, sans que ça devienne personnel”, a-t-elle insisté. Une façon aussi de défendre une vision plus mature et exigeante du basket féminin.

Le feu des réseaux

Pas étonnant que les réactions aient été immédiates. Les fans d’Angel Reese, très actifs sur les réseaux, n’ont pas digéré ce classement. Entre débats enflammés et prises de position musclées, l’affaire a secoué la twittosphère WNBA. Mais au fond, n’est-ce pas aussi ça, le signe d’un sport en pleine évolution ? Une ligue qui suscite la passion, qui provoque les discussions et attire les regards.

Plus qu’un classement, une prise de position

En publiant sa pyramide, Candace Parker ne cherchait pas le buzz. Elle voulait ouvrir une discussion sur le niveau de jeu, la progression des jeunes et les standards d’excellence. Et que l’on partage ou non ses choix, une chose est sûre : elle continue de faire avancer le basket féminin, avec la même intensité que sur le terrain.

Candace Parker n’est plus seulement une joueuse. Elle est une voix. Et sa voix compte.

Crédit photo : Lindsey Wasson/AP