Le retour tant attendu de Cameron Brink sur les parquets
Treize mois. C’est long, surtout quand on est taillée pour dominer. Treize mois que Cameron Brink regarde les parquets de loin, le genou en rééducation, la tête pleine d’envie, de frustration, et de promesses reportées. Ce mardi, l’attente prend fin : l’ailière des Sparks de Los Angeles rechausse les sneakers face aux Aces de Las Vegas. Et ça change tout.
Un retour qui sonne comme un soulagement
C’est Lynne Roberts, coach des Sparks, qui a lâché la nouvelle comme un ballon dans un money time serré : “Cameron sera disponible.” Une phrase simple, mais qui vaut son pesant de frissons pour une franchise qui a dû composer sans l’une de ses pièces maîtresses pendant 25 matchs. La joueuse à également laissé pensé en interview que son retour devrait avoir lieu lors du match contre les Aces.
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Brink revient d’une déchirure du ligament croisé antérieur du genou gauche. Une blessure lourde, impitoyable. Mais depuis quelques semaines, à l’entraînement, elle bouge mieux. Elle saute plus haut. Et surtout, elle sourit à nouveau. “C’est un moment qu’on attendait tous”, lâche Roberts, visiblement émue. “Elle a bossé comme une dingue pour revenir. On a hâte de la voir à nouveau sur le terrain.”
Doucement, mais sûrement
Pas question pour autant de balancer Brink 35 minutes dans la gueule des Aces dès sa première sortie. Le retour se fera en douceur. Minutes limitées, précautions maximales. Pas de précipitation, mais une progression calibrée.
“Je suis impatiente de retrouver mes coéquipières, même si c’est pour quelques minutes”, confie Brink au Long Beach Press Telegram. “Juste être là, ressentir le jeu, ça va me faire un bien fou.”
Et les Sparks, eux, en ont bien besoin. Parce que même si certaines jeunes pousses ont tenté de combler le vide, aucune n’a vraiment le profil complet de Brink : cette polyvalence, ce QI basket, cette capacité à switcher en défense sans jamais paniquer.
Un retour qui change la donne
On ne va pas se mentir : la saison des Sparks a été en dents de scie. De l’énergie, parfois. Du jeu, par moments. Mais sans une véritable ancre, difficile de trouver la constance.
Le retour de Brink peut faire office de catalyseur. Elle n’est pas juste un talent brut. Elle est un système en elle-même. Une joueuse capable de poser un écran, de popper, de défendre sur trois positions, et d’enfiler des points sans forcer.
Face aux Aces, la tâche sera rude. Mais avec Brink dans la rotation, même à dose homéopathique, L.A. retrouve un peu de mordant. Et peut-être même un peu d’espoir.
Une lumière pour toute la WNBA
Ce retour ne concerne pas que les Sparks. Il résonne dans toute la ligue. Parce que Cameron Brink n’est pas une joueuse comme les autres. A l’image de Caitlin Clark, Marine Johaness et autres jeunes joueuse, elle incarne cette nouvelle vague de talents : techniques, athlétiques, engagées. Et son absence, aussi longue qu’injuste, laissait un vide.
La revoir sur un parquet, c’est un message. Pour toutes celles qui galèrent en rééducation. Pour tous ceux qui doutaient de son retour au top. Pour tous les fans, surtout, qui veulent voir la ligue continuer à monter en intensité et en spectacle.
Crédit :Dilawar Mughal
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