Seattle Storm face à la tempête des Aces
La mission avait tout du casse-tête. Aller défier Las Vegas, championnes en titre et rouleau compresseur annoncé des playoffs, relevait déjà de l’exploit. Seattle avait bien accroché deux victoires en saison régulière face aux Aces, mais dès l’entame de ce Game 1, la réalité est tombée comme un orage dans le désert du Nevada.
Un départ canon des Aces
Las Vegas n’a pas attendu. Onze points de suite pour planter le décor, Jewell Loyd et A’ja Wilson en chefs d’orchestre, et le tableau d’affichage qui pique déjà les yeux : 17-5. Seattle a tenté un petit retour en début de deuxième quart, Erica Wheeler lâchant une banderille à trois points pour ramener l’écart à cinq longueurs. Mais ce n’était qu’un répit. Juste avant la pause, Jackie Young a dégainé un missile du parking pour renvoyer tout le monde aux vestiaires avec +20 au compteur (45-25). Rideau ? Pas encore, mais presque.
A’ja Wilson au sommet
Si l’on devait résumer la première mi-temps : A’ja Wilson d’un côté, tout le cinq majeur de Seattle de l’autre. 16 points pour la superstar, 15 pour l’ensemble des titulaires adverses. La stat claque comme une gifle. Et les chiffres globaux ne laissent aucun doute : 53% de réussite pour Vegas, à peine 30% pour le Storm. Le rapport de force était clair, et il n’a jamais basculé.
Un troisième quart sans retour
La pause n’a rien changé. Wilson a continué son chantier, Dana Evans et Jackie Young ont arrosé de loin, et l’écart a grimpé jusqu’à +24 avant le dernier quart. Le Storm a regardé l’averse tomber sans pouvoir ouvrir le parapluie. Score final : 102-77. Une gifle historique. Jamais Seattle n’avait pris une telle claque en playoffs.
Quelques lueurs dans la tempête
Tout n’était pas à jeter côté Storm. Gabby Williams a pris ses responsabilités avec 16 points, meilleure marqueuse de son équipe. Et Dominique Malonga, pour son baptême du feu en postseason, a signé un double-double plein de promesses (12 points, 11 rebonds). À 20 ans, la rookie a montré qu’elle avait déjà les épaules pour ce genre de scène.
La suite de la série
Frustration ? Énorme. L’impression d’avoir subi le jeu sans jamais imposer le sien. Becky Hammon et ses Aces ont rappelé pourquoi elles sont craintes partout dans la ligue : préparation, intensité, talent à tous les postes. Mais la série n’est pas terminée. Seattle devra réagir vite, trouver des ajustements et surtout un rythme offensif capable de tenir le choc. Sinon, le Storm risque de voir sa saison se terminer dans le fracas d’un balayage express.
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