WNBA Playoffs : Thomas en triple-double, le Mercury élimine les tenantes du titre New York et file en demies

Mercury 79–73 Liberty : Phoenix élimine la tenante du titre et file en demi-finales

Il n’y aura pas de back-to-back à New York. Dans un Game 3 étouffant au PHX Arena, le Mercury a fait plier le Liberty (79–73) et valident leur retour en demi-finales WNBA pour la première fois depuis 2021. Prochain rendez-vous dès dimanche à Minneapolis face au Lynx (série au meilleur des cinq).

La patronne du Mercury : Alyssa Thomas, triple-double pour sceller le sort

Encore et toujours Alyssa Thomas. La nouvelle leader de Phoenix a compilé 20 points, 11 rebonds, 11 passes : son 9ème triple-double de la saison (record personnel prolongé) et le 20ème de sa carrière, dont cinq en playoffs. À 17,6 secondes de la fin, les « MVP ! » ont déferlé des tribunes au moment où elle validait la victoire sur la ligne.

Le relais : Satou Sabally, volume et impact made in Mercury

À ses côtés, Satou Sabally a livré sa plus belle copie en postseason : 23 points et 12 rebonds. Un tandem qui a fait peser Phoenix sur chaque possession décisive du dernier quart.

Stewart héroïque sur un genou

En face, Breanna Stewart a tout tenté. Genou gauche touché (au Game 1), attelle noire en évidence, elle a terminé meilleure scoreuse du match : 30 points, plus 9 rebonds, 3 passes et 2 interceptions. Mieux encore, elle a inscrit les 14 points des Liberty dans le quatrième quart, maintenant New York à flot jusqu’aux dernières secondes.

Le tournant : l’adresse longue distance s’éteint

La série s’est jouée à la marge et à l’arc. New York a fini à 7/32 à trois points, avec un 0/13 sur les dernières tentatives. Kennedy Burke (0/6) et Jonquel Jones (0/5) n’ont jamais trouvé le rythme. Un oubli d’horloge des 24 secondes au retour des vestiaires a brièvement relancé les Liberty, sans changer l’issue : Phoenix, grâce à une Alyssa Thomas en mode MVP, a repris la main et n’a plus lâché.

La saison new-yorkaise résumée en 40 minutes

Les Liberty avaient démarré 9–0, puis les pépins physiques ont grippé la machine jusqu’au bout. Leonie Fiebich a pris un coup au flanc dès la 74e seconde de jeu et n’a jamais semblé à 100 %. Malgré l’exploit de Stewart et le travail du staff médical pour la remettre d’aplomb en 48 heures, l’irrégularité et l’usure ont pesé. « Une seule équipe termine sa saison heureuse », a soufflé Stewart. Cette année, ce n’était pas New York.

Et maintenant ?

Le Mercury poursuit route contre le Lynx, porté par une identité claire : dureté au rebond, discipline et une Alyssa Thomas qui dicte le tempo. Côté Liberty, l’intersaison s’ouvre avec l’intention affichée de Stewart, Ionescu et Jonquel Jones de « revenir pour repartir à l’assaut ». Il faudra retisser de la continuité… et retrouver de l’adresse.

Crédit photo : Pixabay

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