Oklahoma City Thunder : l’incroyable retour d’une équipe oubliée
Il y a quelques années, personne ne donnait cher du Thunder d’Oklahoma City. Une équipe noyée dans la médiocrité, à peine capable d’aligner 20 victoires par saison. Aujourd’hui, ils tiennent le trophée le plus précieux de la NBA. Un sacré retournement, digne d’un scénario hollywoodien.
Un exploit historique, un record tombé
Cette saison, OKC a frappé fort. Ils ont explosé un record vieux de plus d’un demi-siècle : le meilleur différentiel de points jamais vu. Une domination incroyable. Mais la vraie histoire, c’est ce match 7 des finales, où le destin a balancé son lot de coups durs. Haliburton, le leader des Pacers, se blesse gravement dès le premier quart-temps. Le tendon d’Achille, rupture. Un coup de massue qui aurait pu briser Indiana. Pourtant, la bataille a continué, avec les Pacers en tête à la mi-temps.
Le show Shai Gilgeous-Alexander
Puis est arrivé Shai. Le gars qui, depuis le début, porte cette équipe sur ses épaules. Il a passé la vitesse supérieure au troisième quart-temps, orchestrant un 34-20 fatal à Indiana. Avec 29 points et 12 passes au compteur, il n’a pas juste gagné : il a dominé. MVP de la saison régulière, MVP des finales, meilleur marqueur, et champion NBA. Tout ça en même temps. Rare et magnifique.
Une nouvelle ère pour OKC
Ce titre a un goût particulier. Il arrive le même jour où Kevin Durant, le héros d’antan, quitte la franchise. Fin d’une époque, début d’une autre. Cette fois, ce sont Shai, Jalen Williams et Chet Holmgren qui écrivent l’histoire. Holmgren, énorme dans la raquette, Williams, véritable machine à scorer, Dort, l’infatigable soldat défensif. Jeune, affamée et affûtée, cette équipe a tout pour durer.
Le futur est déjà là
Le Thunder ne s’est pas contenté de décrocher une bague. Ils ont posé les bases d’un projet long terme. Gilgeous-Alexander va pouvoir prolonger en super-max. Holmgren et Williams suivent pour leurs contrats rookie. Sam Presti avait raison : la prochaine grande équipe du Thunder était juste au coin de la rue. Et voilà, elle est là. Prête à rugir encore plus fort.
Source : Hoopswire
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