Alcaraz – Raducanu : duo sur le court, fantasme médiatique en coulisses
Un regard, une apparition en tribune, une vidéo promotionnelle bien ficelée… Il n’en fallait pas plus pour que certains médias s’emballent. Alors qu’Emma Raducanu était aperçue sur le balcon des membres du Queen’s Club lors de la demi-finale de Carlos Alcaraz, la machine à rumeurs s’est emballée : y aurait-il plus qu’un simple partenariat sportif entre les deux stars ?
Leur participation annoncée en double mixte à l’US Open en août, accompagnée d’une vidéo promotionnelle pleine de complicité, a suffi à déclencher une vague de spéculations. Des sites en quête de clics ont sauté sur l’occasion pour agiter la possibilité d’une idylle, sans aucun élément concret.
La romance, plus vendeuse que le revers croisé
Alcaraz, interrogé sur la présence d’Emma à son match, a simplement glissé qu’il aimerait la voir jouer à Wimbledon. Rien de plus. Mais pour les médias à la recherche d’un « couple star », le moindre mot devient carburant à buzz.
Le tournoi londonien attire, chaque année, une horde de journalistes occasionnels, souvent peu familiers avec le tennis. Résultat : des conférences de presse parfois lunaires, où les questions sur les performances cèdent la place à des interrogations sur les tenues, les habitudes alimentaires, voire la vie sentimentale.
Quand la presse people s’invite à Wimbledon
On se souvient de cet épisode en 2015 où Venus Williams s’était fait interroger sur son soutien-gorge rose. Sa réponse, sèche mais juste : « Je ne veux pas parler de mes sous-vêtements. C’est gênant. », reste tristement d’actualité. Car ce type de questions, déplacées, revient souvent, surtout lorsqu’il s’agit de joueuses.
Les jeunes stars comme Raducanu, régulièrement mises sous le feu des projecteurs pour des raisons extra-sportives, en font fréquemment les frais. Et on peut craindre que, lors des obligations presse précédant Wimbledon, le tandem Alcaraz–Raducanu n’ait à répondre à des questions bien éloignées du tennis.
Partenariat sportif ou fiction médiatique ?
Carlos Alcaraz s’est dit « enthousiaste » à l’idée de jouer avec Raducanu à l’US Open. De son côté, la Britannique voit ce duo comme une chance de s’amuser sur un court, loin des attentes parfois étouffantes du simple.
S’agit-il d’un coup de com’ bien pensé ? Sans doute. D’une romance naissante ? Rien ne l’indique. Mais à l’approche de Wimbledon, il y a fort à parier que la presse généraliste préfèrera parler de leurs sourires partagés plutôt que de leur tactique en double mixte.
Reste à espérer qu’en août, à Flushing Meadows, le duo Raducanu–Alcaraz fera surtout parler de lui… pour ce qu’il produit sur le terrain.
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