PSG – Coupe du Monde des Clubs : Luis Enrique annonce la couleur – « La vraie bataille commence maintenant »

Le PSG vise la couronne mondiale après un début prometteur

Porté par un Luis Enrique ambitieux, le Paris Saint-Germain aborde la suite du Club World Cup avec une confiance renouvelée. Qualifié pour les huitièmes de finale grâce à une victoire maîtrisée 2-0 contre les Seattle Sounders, le club de la capitale française se prépare à affronter les plus grands avec un objectif clair : aller au bout.

Un groupe dominé avec autorité

En tête du groupe B devant Botafogo, malgré un revers initial face aux Brésiliens, le PSG a su imposer son style. La victoire contre Seattle a illustré la supériorité technique des Parisiens : 2,12 en xG contre 0,6, 15 tirs contre 7, et une maîtrise constante du ballon avec 73 % de possession sur l’ensemble de la phase de groupes.

Ce contrôle s’est aussi traduit par un nombre impressionnant de passes : plus de 1 500 de plus que leurs adversaires cumulés. Après une entame décevante, Paris a parfaitement rectifié le tir.

Cap sur les huitièmes, avec Messi en ligne de mire ?

Le tirage pourrait réserver une affiche savoureuse : un duel face à Lionel Messi et l’Inter Miami, deuxième du groupe A. Pour Luis Enrique, l’objectif est clair. “La vraie compétition commence maintenant. Chaque match peut nous éliminer. Mais je sens mon équipe prête”, a-t-il affirmé.

Le technicien espagnol sait qu’une telle épreuve exige plus qu’un simple talent technique : “Il faut être prêt à se déplacer, à s’adapter. Atlanta, Philadelphie ou ailleurs… On ira où il faut pour aller le plus loin possible.”

Des conditions de jeu critiquées

Si la victoire est là, Luis Enrique n’a pas mâché ses mots concernant la pelouse du Lumen Field. “Le ballon rebondissait comme un lapin,” a-t-il lancé, pointant du doigt un terrain hybride mal entretenu. “On ne peut pas jouer le football que l’on souhaite dans ces conditions. La FIFA doit réagir. Imaginez un parquet de NBA avec des trous…”

Un coup de gueule qui fait écho à d’autres critiques récentes sur l’organisation du tournoi et l’accueil des clubs européens.

L’Atletico sort malgré une victoire

Dans l’autre match du groupe, l’Atletico Madrid s’est imposé 1-0 contre Botafogo au Rose Bowl, un but tardif d’Antoine Griezmann à la 87e minute. Mais cela n’a pas suffi : les Colchoneros avaient besoin d’un succès avec trois buts d’écart pour se qualifier. Botafogo, solide défensivement, valide donc son ticket avec seulement un but encaissé dans toute la phase de groupes.