Un été sous tension pour les Celtics
Dans les coulisses du TD Garden, l’heure n’est plus à la célébration. Après une saison où les attentes furent hautes, les dirigeants des Celtics s’activent déjà sur un chantier prioritaire : alléger la masse salariale. Selon plusieurs sources proches de la ligue, le contrat expirant d’Anfernee Simons — estimé à 27,7 millions de dollars — pourrait être sacrifié dans les prochaines semaines. Une décision qui s’inscrit dans une logique stratégique assumée par Brad Stevens, le président des opérations basket : rendre l’effectif plus flexible et, surtout, se donner les moyens de conserver Luke Kornet et Al Horford.
Le nom d’Anfernee Simons au cœur des spéculations
Anfernee Simons, récemment arrivé dans l’échange impliquant Jrue Holiday, n’a pas encore eu le temps de s’imposer à Boston que son avenir s’écrit déjà en pointillés. Steve Bulpett, journaliste chevronné, questionne son véritable rôle dans la rotation des Celtics. En réalité, cette interrogation pourrait vite devenir obsolète. L’équipe, toujours ouverte à de nouveaux transferts, semble prête à faire de Simons une pièce d’échange pour alléger la pression financière.
Kornet et Horford, des profils toujours prisés
Sur les réseaux sociaux, les statistiques circulent et nourrissent le débat. Un tweet de StatMuse a récemment mis en lumière l’apport défensif de Luke Kornet : 12 contres en sortie de banc lors des derniers playoffs, à égalité avec des joueurs expérimentés et respectés comme Naz Reid ou Nicolas Batum. De son côté, Al Horford, toujours aussi précieux malgré les années, reste l’un des vétérans les plus convoités du marché.
Brad Stevens n’en fait pas mystère : les deux joueurs sont des priorités. “Ramener Al et Luke, c’est crucial. Ils incarnent notre identité”, a-t-il déclaré. Mais le président est lucide : les deux hommes auront des propositions ailleurs. Boston devra donc faire de la place — financièrement comme sportivement.
Une intersaison animée, et ce n’est pas fini
Dans une émission récente, Yossi Gozlan et Sam Quinn ont passé au crible les grands mouvements de l’été. Boston y figure en bonne place avec plusieurs transactions d’envergure : Kristaps Porzingis est parti, Jrue Holiday aussi. Simons est arrivé, mais pour combien de temps ? À Dallas, Kyrie Irving et Daniel Gafford ont été prolongés. Washington a échangé Jordan Poole contre CJ McCollum. Partout dans la ligue, les lignes bougent.
Chez les Celtics, la prochaine étape pourrait s’appeler Amari Williams. Le nom du pivot fraichement drafté circule depuis que Law Murray a évoqué un possible intérêt de Boston, notamment si Horford et Kornet venaient à faire leurs valises.
Stevens joue la carte de l’équilibre
Dans ses déclarations publiques, Brad Stevens martèle un message clair : “Nous devons retrouver notre flexibilité.” Une manière de rappeler que l’équilibre financier est indissociable de la compétitivité à long terme. Et si les fans rêvent de continuité avec des visages familiers, la réalité des chiffres oblige parfois à faire des choix douloureux.
Dans tous les cas, la balle est désormais dans le camp des joueurs. Stevens, avec diplomatie, refuse de mettre la pression : “La décision leur appartient.” Reste à savoir si la loyauté, la perspective d’un nouveau titre, et le rôle qu’ils occupent dans ce vestiaire pèseront plus lourd que les offres concurrentes.
Source : HoopsHype
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