- 1 Diego Luna propulse les États-Unis en finale de la Gold Cup
- 2 Deux claques pour poser le décor
- 3 Le réveil guatémaltèque
- 4 Matt Freese, main ferme et sang froid
- 5 Diego Luna, au bon endroit au bon moment
- 6 Respect au Guatemala, retour au sommet pour les US
- 7 Direction la finale face au Mexique
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Diego Luna propulse les États-Unis en finale de la Gold Cup
La scène est posée. Une chaude nuit d’été, un stade bouillant, et un gamin de 20 ans qui décide que c’est son moment. Diego Luna n’a pas attendu l’heure des héros. Il a frappé tôt, fort, deux fois en un quart d’heure, pour envoyer les États-Unis en finale de la Gold Cup. Score final : 2-1 contre un Guatemala valeureux mais trop timide au départ. Et si c’était le début d’une ère ?
Deux claques pour poser le décor
Le coup d’envoi venait à peine d’être donné que Luna, déjà, arrachait le silence. Quatrième minute : une frappe flottante de Luca de la Torre, une main molle de Kenderson Navarro, et Luna qui jaillit pour punir l’erreur. Un vrai renard. Un pur instinct.
Pas le temps de respirer pour les Guatémaltèques. Onze minutes plus tard, Malik Tillman envoie un amour de ballon en profondeur. Luna contrôle, fixe, et déclenche une praline sèche des 22 mètres. Filet opposé. 2-0. L’affaire semble pliée, la foule majoritairement pro-Guatemala est assommée.
Le réveil guatémaltèque
Mais ce match, heureusement, n’a pas voulu se résumer à un one-man show. Après avoir subi la tempête Luna, le Guatemala a retrouvé ses esprits. Plus agressif au pressing, plus juste dans les transmissions. Ils n’ont pas renoncé. Jamais.
Leur récompense ? Elle vient à la 80e. Olger Escobar, l’un des meilleurs sur le terrain, slalome entre deux défenseurs, résiste au retour d’Aaron Long et décoche un tir croisé au sol. Filet opposé. Cette fois, c’est Matt Freese qui ne peut rien faire. Le match est relancé, l’ambiance explose, et les Américains tremblent.
Matt Freese, main ferme et sang froid
Quand on pense à une demi-finale, on pense souvent au buteur décisif. Mais parfois, c’est celui qui empêche le but qui écrit l’histoire. Et à la 92e, c’est Freese qui s’en charge. Sur une dernière tentative de Joe Morales, le portier américain sort une horizontale de grande classe, main droite ferme, ballon claqué en corner. Game over. Les États-Unis respirent. Le banc exulte.
Diego Luna, au bon endroit au bon moment
Ils étaient peu à l’attendre à ce niveau. Mais depuis le début de la compétition, Luna empile les performances pleines. À 20 ans, le joueur du Real Salt Lake marche sur l’eau, et semble prendre un malin plaisir à faire mentir tous ceux qui ne le voyaient pas dans le groupe pour 2026. Son doublé de ce soir ne fait que confirmer une trajectoire ascendante — et une confiance gonflée à bloc.
Dans un groupe américain rajeuni, privé de ses stars européennes, Luna a su se hisser en patron. Par sa technique, sa vista, mais surtout, par son culot. Il ne joue pas petit bras. Il joue pour marquer les esprits.
Respect au Guatemala, retour au sommet pour les US
Il faut aussi saluer le Guatemala. Demi-finaliste de la Gold Cup pour la première fois depuis 1996, cette équipe n’a pas volé sa place. Elle a montré de la maîtrise, du caractère, et une vraie qualité collective. Ce soir, elle sort avec les honneurs, et une promesse : on ne les oubliera plus.
Les États-Unis, eux, filent en finale. Ils affronteront dimanche à Houston le vainqueur du duel entre le Mexique et le Honduras. Une finale de Gold Cup, oui. Mais aussi un test grandeur nature pour cette nouvelle génération qui veut faire oublier les absents — et peut-être même les remplacer, définitivement.
Et au cœur de cette histoire, un nom commence à s’imposer : Diego Luna. Le gamin a peut-être joué le match de sa vie. Ou juste le premier d’une longue série.
Direction la finale face au Mexique
Juste après cette demie finale, la seconde s’est déroulée, opposant le Mexique au Honduras. Une victoire sur le plus petit des score pour les Mexicains, grâce à une réalisation de Jiménez.
La finale se jouera lundi 7 juillet, à 01h00, au NRG Stadium de Houston.
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