AJ Dybantsa, roi du monde à 17 ans
À Debrecen, le rideau est tombé sur la Coupe du Monde U19, et un nom a électrisé le parquet comme les tribunes : AJ Dybantsa. À 17 ans seulement, l’ailier de l’équipe américaine a été sacré MVP d’un tournoi qu’il a dominé à sa manière, entre éclairs de génie, agressivité défensive et sens du moment.
Dans une finale à sens unique, les États-Unis ont corrigé l’Allemagne 109-76. Un score sans appel. Deux équipes invaincues, une seule couronne, et c’est Dybantsa qui l’a posée sur sa tête avec un naturel déconcertant.
Son bilan ? 14,3 points, 4,1 rebonds, 2,3 passes, 1,1 interception par match. Du 50 % au tir, du 84 % sur la ligne en 50 tentatives. Sa réussite à trois points ? Clairement à travailler (2/18), mais difficile de lui en vouloir quand on voit l’impact qu’il a eu sans même en avoir besoin.
Surtout, Dybantsa ne joue pas comme un gamin de son âge. Il contrôle le tempo, impose son rythme, et affiche déjà la gestuelle d’un pro. Pour les observateurs NBA, il ne fait plus de doute : ce garçon est en pole pour être numéro 1 de la draft 2026. Et son engagement surprise avec BYU n’a fait que pimenter l’histoire.
Le duo Dybantsa-Brown Jr. a tout écrasé
À ses côtés, un autre visage a brillé tout au long du tournoi : Mikel Brown Jr., le meneur taille patron. À 1m93, le futur joueur de Louisville a porté la Team USA au scoring avec 14,9 points de moyenne, tout en distribuant 6,1 ca—–rs par match.
Mais ce qui saute aux yeux, c’est sa gestion. Près de 3 passes pour une perte de balle, et une réussite chirurgicale à longue distance (47,6 %). Brown Jr. a été le chef d’orchestre, Dybantsa la lame tranchante. Ensemble, ils ont donné à cette équipe américaine une dynamique intouchable. Tous les deux figurent logiquement dans le cinq majeur du tournoi.
Porzingis veut revivre l’été avec la Lettonie
Pendant que la jeunesse américaine monte en flèche, une autre star européenne s’apprête à retrouver le maillot de sa sélection. Kristaps Porzingis a été retenu dans la liste élargie de la Lettonie pour l’EuroBasket 2025. Une première depuis 2017.
Transféré récemment à Atlanta, l’intérieur de 2,21 m se remet doucement d’un printemps compliqué. Malade pendant les playoffs avec Boston, il espère tourner la page sous les ordres de Luca Banchi. « On adaptera les charges pour qu’il soit prêt », a déclaré le coach. L’enjeu est clair : éviter la rechute, tout en profitant de sa présence pour viser haut.
Hapoel Tel Aviv muscle son jeu
Du côté d’Hapoel Tel Aviv, ça bouge aussi. Le club israélien a annoncé deux signatures solides : Elijah Bryant et Daniel Oturu.
Bryant, ex-Milwaukee Buck et champion NBA en 2021, revient en Europe après un passage express de 11 matchs de playoffs avec les Bucks, à raison de 4,5 minutes en moyenne. Oturu, lui, a fait quelques apparitions chez les Clippers et les Raptors avant de poser ses valises à l’étranger depuis 2023. Des ajouts d’expérience pour un club ambitieux en pleine reconstruction.
Un petit tweak qui change tout en Summer League
La NBA continue d’expérimenter, et cette fois, c’est la Summer League qui sert de laboratoire. Dès cette édition, les tirs désespérés en fin de période seront comptés comme des tentatives d’équipe, plus individuelles.
Pourquoi ? Pour libérer les joueurs de l’obsession du pourcentage. Trop souvent, un meneur refuse de balancer un shoot du milieu de terrain par peur de baisser sa ligne de stats.
Trois conditions devront être réunies pour activer cette règle : départ du backcourt, tir tenté à au moins 11 mètres, et dans les trois dernières secondes de l’un des trois premiers quarts. Simple, clair, et potentiellement salvateur pour les highlights.
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