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NBA : Ryan Rollins et les Bucks se mettent d’accord sur un contrat de trois ans

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Ryan Rollins revient chez les Bucks : l’histoire d’un pari devenu évident

Le comeback est signé : Ryan Rollins prolonge l’aventure avec les Bucks. Le jeune arrière, longtemps vu comme un pari, s’est imposé au fil des mois jusqu’à mériter un vrai contrat NBA. À 24 ans, il décroche un bail de trois saisons pour 12 millions de dollars, avec une option joueur sur la troisième année. Une belle récompense pour un joueur qui a su faire sa place, à l’ombre des stars.

Un début de carrière sans script

Rien n’a été simple pour Rollins. Drafté en 44e position en 2022, il a dû faire ses classes dans l’anonymat, entre Golden State, Washington et Milwaukee. En deux ans, il n’avait joué que 25 petits matchs. Mais en début de saison 2024/25, un contrat two-way avec les Bucks lui ouvre une porte… qu’il s’empresse de défoncer.

Discret mais efficace, il convainc le staff par son sérieux et sa régularité. En mars, il est promu dans l’effectif principal. Un petit événement pour lui, un grand pas pour sa carrière.

Une saison pour changer les regards

Tout s’est accéléré sur la fin de saison. Privé de Giannis Antetokounmpo, écarté des parquets par un caillot au mollet, Milwaukee a dû revoir ses rotations… et c’est là que Rollins a saisi sa chance. Discret jusque-là, le jeune joueur s’est imposé comme un précieux relais, disputant 56 rencontres, dont 19 en tant que titulaire. En seulement 15 minutes de jeu par match, il a su tirer son épingle du jeu avec 6,2 points, 1,9 passe et autant de rebonds en moyenne.

Ses pourcentages ? Solides : 48,7 % au tir, 40,8 % à trois points, 80 % aux lancers. Des chiffres qui racontent une chose : ce n’est pas un feu de paille. C’est un joueur NBA légitime.

Milwaukee a fait ses comptes… et son choix

Les Bucks avaient un temps laissé la porte ouverte à la concurrence en retirant leur offre qualificative, rendant Rollins libre. Mais tout était calculé. Grâce aux Bird Rights conservés, la franchise a pu le re-signer sans impacter son cap space, une manœuvre bien pensée alors que chaque dollar compte.

Dans une intersaison mouvementée, garder un jeune joueur en progression, capable de tenir son rang et d’épauler la second unit, n’a rien d’anodin.

L’après-Lillard commence avec Rollins

Le groupe des Bucks va changer de visage. Damian Lillard, victime d’une rupture du tendon d’Achille en avril, ne sera pas de la prochaine campagne. La franchise prévoit de le libérer pour dégager de la flexibilité financière.

Mais malgré les turbulences, Milwaukee verrouille ses arrières. Après avoir conservé Jevon Carter, ils s’assurent aussi la présence de Rollins, désormais considéré comme une pièce du puzzle.

Il devient même le sixième joueur re-signé cet été, aux côtés de Michael Porter Jr., Bobby Portis, Brook Lopez, Pat Connaughton et Grayson Allen. Preuve que les Bucks, même en reconstruction, misent d’abord sur la stabilité et la continuité.

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Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


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