Un champion dans les rangs des Nets
Arrivé de Denver cet été, Michael Porter Jr. est le seul joueur de l’effectif des Nets à avoir soulevé le trophée Larry O’Brien. Titulaire lors du sacre des Nuggets en 2023, l’ailier de 2,08 m apporte à Brooklyn un profil rare : celui d’un scoreur confirmé, mais surtout d’un joueur qui sait ce que coûte et ce que vaut une saison gagnante. Son coach, Jordi Fernandez, n’en attend pas moins.
Des retrouvailles et des attentes
Fernandez connaît bien Porter pour l’avoir coaché en tant qu’assistant à Denver. Leur complicité d’époque est un atout, mais le technicien attend désormais de son ailier qu’il devienne un exemple dans un vestiaire encore en reconstruction. « Il bosse dur, il est pro, il sait ce que ça demande de gagner. Nos jeunes ont besoin de voir ça », a confié Fernandez, visiblement confiant dans l’intégration de son nouveau joueur.
Une polyvalence mise à profit
Porter ne rentre dans aucune case fixe sur le plan tactique, et c’est tant mieux. Son tir, sa taille et sa mobilité lui permettent d’occuper plusieurs rôles, des ailes jusqu’au poste quatre. Chez les Nets, il n’y aura pas de poste défini : « Tout sauf le pivot est flexible. Ce qui compte, c’est la façon dont il s’intègre au collectif », explique Fernandez. Une philosophie qui pourrait libérer Porter dans un système moins centré que celui des Nuggets autour de Nikola Jokic.
Un rôle plus central à Brooklyn
Si l’ombre de Jokic était parfois lourde à Denver, Porter pourrait trouver à Brooklyn un espace plus propice à l’épanouissement. Loin des projecteurs permanents, mais dans une équipe ambitieuse, il devrait avoir plus de responsabilités. « Je veux qu’il reste lui-même. Il n’a rien à prouver d’autre que ce qu’il est déjà : un joueur capable, constant, et engagé », martèle Fernandez. L’objectif est clair : permettre à Porter de devenir un moteur, sur et hors du parquet.
Un cadre pour construire
Les Nets avancent doucement dans leur transition. Ils cherchent encore leur identité, mais s’appuient sur des piliers stables comme Mikal Bridges, tout en intégrant des profils expérimentés. Dans ce contexte, Porter est vu comme une pièce centrale, capable de fédérer par l’exemple. L’attente est forte, mais réaliste : faire de sa présence une source de progression collective.
Crédit photo : Getty Images
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