Kyrie, le miraculé pressé de revenir… mais Dallas freine
Kyrie Irving avance, mais Dallas freine. Le magicien au handle céleste, opéré du genou après une déchirure du ligament croisé antérieur, grille déjà les étapes. Et Nico Harrison, le boss du front office des Mavs, l’a confirmé cette semaine : le All-Star est “en avance sur le calendrier”.
« Il s’entraîne deux à trois fois par jour. On savait qu’il serait à fond », confie Harrison. Pas de surprises. Kyrie n’est pas du genre à laisser les autres écrire la suite de son histoire. Pourtant, même s’il cavale déjà, pas question de précipiter le retour. Dallas vise la prudence. Le plan reste simple : retour après le Nouvel An.
En attendant, les Mavericks ont assuré le relais. Un autre meneur a été signé pendant l’intersaison, histoire de tenir la baraque. Car même à 33 ans, Kyrie reste une pièce maîtresse, et Dallas a misé gros : 119 millions sur trois ans, option joueur à la clé. La fenêtre avec Luka Doncic est ouverte, mais fragile. Le timing sera crucial.
Herb Jones, pilier des Pelicans à 22,6 millions la saison
À la Nouvelle-Orléans, on sait reconnaître la valeur du sang-froid. Et Herb Jones, c’est exactement ça : un défenseur d’élite, un moteur silencieux, et un mec qui ne recule jamais. Lundi, les Pelicans ont acté ce qu’on pressentait : une prolongation de trois ans pour 68 millions. Traduction ? Herb est là pour rester.
Joe Dumars, fraîchement installé comme EVP des opérations basket, n’a pas mâché ses mots : « Il incarne tout ce qu’on veut ici : ténacité, compétitivité, et envie constante de progresser. »
Pas besoin de chiffres ronflants quand on est le glue guy de l’effectif. Jones ne crie pas, ne cherche pas les caméras. Mais à chaque possession, il est là, au bon endroit, au bon moment. Et dans une conférence Ouest toujours plus musclée, garder un tel profil sous contrat long terme, c’est un luxe que peu peuvent s’offrir.
Summer League : les pépites sous cloche
L’été à Vegas, c’est censé être le terrain de chasse des jeunes loups. Mais cette année, plusieurs franchises sortent le coton autour de leurs prospects. Houston, par exemple, a décidé de mettre Sheppard au repos après son premier match contre les Clippers.
Le choix de loterie 2024 a montré ce qu’il devait, puis rideau. Gestion du risque maximum. Et il n’est pas le seul à être préservé.
Du côté de Chicago, on observe un profil bien différent mais tout aussi intéressant : Yuki Kawamura, petit meneur nippon, passé par les Grizzlies en contrat two-way l’an dernier. Memphis n’a pas reconduit son contrat ? Qu’à cela ne tienne, le gamin a rebondi avec la team Summer League des Bulls.
Et même si la pilule est amère : « J’aurais aimé rester à Memphis », dit-il avec sincérité, Kawamura n’a pas la tête ailleurs. Il joue, il bosse, il reconstruit. « C’est le business », souffle-t-il. Et ce business, il le connaît. Car les opportunités sont rares quand on mesure 1m72 dans un monde de géants. Mais le cœur ? Il est là. Et il bat fort.
Dallas temporise, la Nouvelle-Orléans investit, Vegas sélectionne
Ce mois de juillet ne dit peut-être pas tout, mais il murmure entre les lignes. Kyrie Irving, impatient mais bridé, symbolise la complexité d’une NBA qui veut gagner vite sans se brûler. Les Pelicans, eux, stabilisent leur socle en misant sur la constance. Et à Las Vegas, l’avenir s’écrit parfois dans le silence des absents.
Pas de feu d’artifice pour tout le monde, mais des trajectoires qui s’ajustent. Et derrière les décisions de bureau, une seule vérité persiste : chaque mouvement est un pari. Le bon, c’est celui qu’on ne regrettera pas en avril.
Crédit photo : J. Miron/USA Today Sports/Presse Sports
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