Mats Wilander voit en Ben Shelton un rival potentiel pour Sinner et Alcaraz à l’US Open
À l’approche de l’US Open, le tableau se dessine déjà comme une fresque de jeunes rois appelés à s’affronter. Carlos Alcaraz, Jannik Sinner, deux prodiges déjà installés dans le paysage. Mais dans l’ombre, un Américain de 21 ans pourrait bien voler la vedette : Ben Shelton. Et quand c’est Mats Wilander, ancien numéro un mondial et consultant reconnu, qui le dit, on tend forcément l’oreille : “Il peut renverser Alcaraz et Sinner s’il sert fort, il va surprendre tout le monde”.
Le flair de Wilander
“Je crois fermement qu’il a la capacité de triompher contre ces deux sportifs.” Voilà les mots choisis par Wilander. Pas un simple compliment de circonstance, mais une conviction. Selon lui, Shelton possède les armes pour bousculer la hiérarchie. Son jeu agressif, son intensité permanente et ce service dévastateur, souvent au-delà des 220 km/h, sont autant de menaces capables de fissurer même les murs les plus solides.
Le service comme arme de destruction
Dans une ère où les échanges s’étirent et où les rallyes font la loi, Shelton arrive avec un style plus tranchant, plus direct. “S’il est en pleine forme au service, je pense qu’il pourrait étonner tout le monde”, insiste Wilander. Et il a raison. Car un service qui claque, c’est une pression constante sur l’adversaire. Une balle de plus à sauver, un break plus difficile à prendre, et derrière, l’Américain dégaine ses coups de fond de court avec une énergie rare.
Des signes annonciateurs
Shelton n’est plus seulement une promesse. Ses dernières sorties sur le circuit ATP montrent une progression nette. Une confiance qui grandit, un mental qui se forge dans les grands rendez-vous. Il a déjà prouvé qu’il pouvait résister à la pression des stades bondés et des adversaires mieux classés. Sa fougue, couplée à une fraîcheur physique et mentale, pourrait en faire l’un des grands animateurs du tournoi.
Un outsider qui électrise le public
Ce qui frappe avec Shelton, c’est aussi son charisme naturel. Il joue avec panache, il vit chaque point comme une célébration, et il entraîne le public avec lui. Dans un US Open où le public new-yorkais adore les personnages explosifs, Shelton pourrait vite devenir la coqueluche des tribunes. Et ça, dans un tournoi de cette intensité, ça compte presque autant que le classement ATP.
Un trio à surveiller de près
Alcaraz, Sinner, Shelton : trois jeunes, trois styles, trois trajectoires différentes, mais une même promesse. Celle d’un tournoi où tout peut basculer. Si Shelton parvient à maintenir la cadence et à faire parler son service, il pourrait s’inviter dans la conversation finale, là où seuls les plus durs survivent.
L’US Open s’annonce comme une bataille de générations et de caractères. Et peut-être qu’au milieu des favoris déjà adoubés, un Américain bondissant viendra écrire sa propre légende. Ben Shelton n’a rien à perdre, et c’est exactement pour ça qu’il fait peur.
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