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Football : Presnel Kimpembe fait ses adieux émouvants au Parc des Princes

Football : Presnel Kimpembe fait ses adieux émouvants au Parc des Princes

Un adieu émouvant pour Presnel Kimpembe au Parc des Princes

Dimanche soir, le Parc des Princes n’a pas seulement vibré pour une victoire. Oui, le PSG a battu Lens 2-0, avec un doublé prometteur de Bradley Barcola. Mais ce score, presque anecdotique, a vite disparu derrière l’essentiel : un adieu. Celui d’un gamin du club devenu capitaine, soldat, champion du monde, et désormais expatrié au Qatar. Celui de Presnel Kimpembe.

Il y a eu des buts, des chants, mais surtout une atmosphère rare. Cette impression que chaque minute, chaque image était chargée de mémoire.

Un hommage vibrant pour un joueur emblématique

Quand l’arbitre a sifflé la fin, la vraie soirée a commencé. Le virage Auteuil s’est embrasé. Un tifo gigantesque s’est levé, Presko figé comme une icône, avec un simple mot en bas : « Merci ». Derrière, ses coéquipiers l’attendaient en haie d’honneur, maillots spéciaux sur le dos, floqués « Merci Presko ». Pas de chichi, pas de mise en scène forcée : juste la sincérité d’un club qui dit au revoir à l’un des siens.

Huit titres de Ligue 1, une Ligue des Champions effleurée mais jamais oubliée, des duels gagnés face aux plus grands attaquants du monde. Pendant plus de dix ans, Kimpembe a été l’âme d’une défense, parfois critiqué pour ses excès d’engagement, mais toujours respecté pour son honnêteté.

Luis Enrique, sobre mais ému, a résumé l’ambiance : « Cette victoire était pour lui. Il a marqué ce club d’une manière que peu de joueurs peuvent comprendre. »

Un discours poignant de Kimpembe

Puis est venu le moment qui serre la gorge. Presko a pris le micro, ses trois enfants accrochés à ses jambes. Le Parc s’est tu. « Aujourd’hui est un jour difficile. Mais je voulais vous remercier. Merci pour ces années, pour les émotions, pour la force que vous m’avez donnée. » La voix tremble, les yeux brillent. On sent le poids des souvenirs, de l’histoire.

Pas de discours écrit, pas de grandes phrases préparées. Des mots simples, qui touchent droit au cœur. « Je suis fier d’avoir porté ce maillot, fier d’avoir défendu ses couleurs. Fier surtout de vous avoir rendus heureux, vous, ma famille, ma mère, et vous tous ici. »

À cet instant, les chants sont repartis de plus belle. Le Parc s’est transformé en chorale géante, scandant son nom comme pour l’ancrer à jamais dans ces murs.

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Une fin d’ère au PSG

Le départ de Kimpembe, c’est plus qu’un transfert. C’est la fin d’un cycle. Arrivé au centre de formation à 10 ans, il a grandi dans ces travées, il a connu les soirs glacés de Gambardella comme les nuits brûlantes de Ligue des Champions. Il a partagé un vestiaire avec Thiago Silva, Verratti, Ibrahimovic, Cavani, Mbappé. Il a vu Paris basculer dans une autre dimension, celle des superstars et des ambitions XXL.

Et au milieu de tout ça, il est resté ce titi de Bondy, franc, parfois maladroit, mais toujours entier. Kimpembe, c’était l’anti-star dans un club d’icônes mondiales. Le joueur qui se jetait sans réfléchir pour sauver un ballon, qui gueulait autant qu’il encourageait, qui vibrait avec le public comme un supporter en crampons.

Son départ pour le Qatar SC, c’est un choix de carrière, peut-être aussi une respiration après vingt ans passés au même endroit. Mais c’est surtout un trou dans l’âme parisienne.

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Un PSG tourné vers l’avenir

Et maintenant ? Le PSG avance, comme toujours. Bradley Barcola a profité de la soirée pour s’offrir un doublé, preuve que la relève est déjà là. Zaire-Emery s’impose comme un futur patron. Les recrues s’adaptent. Le vestiaire se transforme.

Luis Enrique doit trouver le juste équilibre : garder l’ADN guerrière insufflée par des joueurs comme Presko, tout en construisant un collectif tourné vers demain. Pas simple, mais essentiel. Parce que Paris a toujours besoin de leaders, pas seulement de stars.

Un soir gravé dans les mémoires

Quand Kimpembe a fait son dernier tour de terrain, applaudissant chaque tribune, beaucoup avaient les yeux rougis. Pas seulement les fans. Ses coéquipiers aussi. Parce que tout le monde le sait : Presko n’était pas parfait, mais il n’a jamais triché.

Et c’est ça qui restera. Plus qu’un palmarès, plus que des statistiques. L’image d’un joueur formé au club, qui a tout donné. Un titi qui a grandi pour devenir une légende maison.

Le PSG a gagné un match ce dimanche. Mais Paris a surtout dit adieu à l’un de ses enfants. Et ça, aucun score ne pourra l’effacer.

Auteur/autrice

  • Julien Ollivier

    Etudiant en licence AES à Paris 1 Panthéon Sorbonne, je suis passionné depuis longtemps par le sport et l’actualité sportive. Grand fan de football et de tennis, le journalisme sportif m’a toujours fais rêver. J’ai rejoint l’équipe de PenseBet en juillet 2025, en apportant mon aide dans la rédaction d’articles de news.


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